Des vérifications "en quelques secondes": certains visiteurs étrangers vont pouvoir gagner du temps aux contrôles de sécurité des aéroports américains

Qui est allé aux États-Unis connaît l'épreuve du contrôle aux frontières. Files d'attente interminables, agents des douane suspicieux..., les visiteurs étrangers peuvent y passer plusieurs heures avant de pouvoir sortir de l'aéroport. Évidemment, les ressortissants américains peuvent gagner du temps en utilisant par exemple des services coupe-files dédiés comme le programme Clear+ qui donne accès à des portiques biométrique de vérification d'identité.
Ce programme initialement réservé aux Américains est désormais ouvert aux voyageurs du Royaume-Uni, du Canada, d'Australie et de Nouvelle-Zélande a annoncé il y a quelques jours la société Clear. D'autres pays seront probablement annoncés plus tard cette année, a-t-elle indiqué.
Moyennant plus de 200 dollars par an
Ces portiques associés à des files d'attente séparées sont présents dans 59 aéroports des États-Unis. Les vérifications "en quelques secondes" sont effectuées par biométrie oculaire, digitale ou faciale. Si ce service qui rassemble 7,6 millions d'utilisateurs (selon son propriétaire) permet de gagner un temps précieux, il est payant : 209 dollars par an (inscription en ligne ou dans les aéroports partenaires). Il s'adresse donc aux visiteurs qui se rendent souvent aux Etats-Unis, comme les hommes d'affaires.
Rappelons que les voyageurs étrangers qui se rendent aux Etats-Unis sans avoir besoin de visa doivent disposer d'un Esta (l'autorisation électronique de voyage). Ce document électronique est lui aussi payant et son prix passera de 21 à 40 dollars l'an prochain.
En mai 2024, les aéroports britanniques avaient été touchés par une défaillance de leurs portiques qui contrôlent automatiquement les passeports dans les aéroports, un incident qui avait engendré de longs retards pour les passagers. Les portiques, qui scannent les passeports biométriques et utilisent la reconnaissance faciale, avaient alors été hors service pendant quatre heures en plein soirée. La défaillance des portiques avait notamment affecté les aéroports de Londres-Heathrow ou Londres-Luton, Edimbourg ou Manchester, où la police aux frontières a dû vérifier manuellement les passeports.