Départs en vacances: plus de 600 km de bouchons sur les routes

Les juillettistes partis samedi ont connu samedi la première journée noire des vacances avec 630 kilomètres cumulés de bouchons au plus fort, même si la chaleur a paradoxalement permis d'éviter le pire.

C'est une journée classée rouge par Bison Futé au niveau national et même noire dans la vallée du Rhône sur les routes de France, pour la première grande vague de départs en vacances. 

A la mi-journée, le Centre national d'information routière comptabilisait 630 kilomètres de bouchons cumulés au niveau national, contre 540 km à la même heure l'an dernier le samedi 12 juillet. Le pic est en passe d'être atteint, et le retour à la normale est prévue pour 17h30-18h.

En Île-de-France, les premières difficultés ont commencé dès 5h30, contre 8h00 habituellement. En province, aux alentours de 10h30, il y avait 230 km d'embouteillages, et comme prévu, les principaux ralentissements se concentrent sur l'A7 en direction de la Méditerranée. 

Les prévisionnistes sont plutôt satisfaits car ils "s'attendaient à pire", selon le Centre régional d'information et de coordination routières (Cricr) Rhône-Alpes-Auvergne. En effet, la chaleur a paradoxalement contribué à améliorer la situation: "depuis hier soir jusque ce matin 08H00, on a eu un flux continu, les gens sont partis beaucoup plus tôt pour éviter la chaleur donc ça a permis de fluidifier", explique-t-on au poste de surveillance régionale.

Quelques conseils de prudence

Si vous êtes sur la route, veillez bien à détecter les premiers signes d'alerte de somnolence, comme des bâillements répétés, des picotements des yeux, la nuque raide, ou encore les paupières lourdes. Dans ce cas, n'attendez pas: faites une pause de 10 à 20 minutes pour retrouver votre vigilance, même si vous êtes proche de votre lieu d'arrivée. Comme le rappelle Bison Futé, le risque d'accident est quatre fois plus élevé en fin de parcours.

Et pour éviter d'être malade en voiture et passer un trajet plus tranquille, regardez nos conseils en vidéo ci-dessous.

A. G.