Titres-restaurants: ces produits alimentaires que vous pourrez continuer d'acheter jusqu'à fin 2024

Le Parlement a adopté dans l'urgence lundi, par un ultime vote au Sénat, la prolongation jusqu'à fin 2024 d'une dérogation qui permet d'utiliser les tickets restaurant pour acheter tous les produits alimentaires.

Après l'Assemblée nationale fin novembre, le Sénat a à son tour adopté par un ultime vote lundi la prolongation jusqu'à fin 2024 d'une dérogation permettant d'utiliser les titres-restaurants pour acheter tous les produits alimentaires lors des courses en supermarché.

Avant cette dérogation qui devait initialement prendre fin au 31 décembre 2023, les titres-restaurants étaient réservés aux produits directement consommables comme les salades ou les fruits, les sandwichs, les produits laitiers ou encore de plats cuisinés.

Depuis une mesure de la loi "pouvoir d'achat" d'août 2022, il est désormais possible de les utiliser pour payer toutes ses courses alimentaires. Les 5,4 millions de salariés peuvent aussi bien acheter de la farine, des pâtes, du riz, du couscous... que de la viande, du poisson, des œufs. Les produits non-alimentaires et l'alcool restent en revanche exclus de cette liste.

Les parlementaires avaient tiré la sonnette d'alarme ces dernières semaines alors que cette dérogation aurait pu disparaître sans un vote dans l'urgence de leur part dans les deux chambres du Parlement.

Le débrief : Titres-restaurants, un juteux marché - 03/10

17:35

Du lundi au samedi, hors dimanche et jours fériés

L'utilisation des titres-restaurants demeure limitée aux jours ouvrables (du lundi au samedi généralement) c'est-à-dire hors dimanche et jours fériés, sauf si l'on travaille ces jours-là, dans la limite d'un plafond journalier de 25 euros.

Les titres-restaurants peuvent également être utilisés pour régler tout ou partie de l'addition lorsque l'on mange au restaurant, mais aussi pour acheter son déjeuner dans les commerces comme les boulangeries, les traiteurs, les charcuteries ou les primeurs (mais les restaurants et les commerçants ne sont pas obligés de les accepter).

Théodore Laurent