Sale temps pour les fabricants de télés japonais

Cette année, Panasonic, mais aussi Sony, subissent revers sur revers (DR) - -
Il ne fait pas bon être fabricant de télés au Japon. Cette année, Panasonic, mais aussi Sony, subissent revers sur revers.
Il y a eu le séisme, évidemment, qui a obligé les usines à fermer et a donc pesé directement sur l'activité. La hausse du Yen aussi, qui les pénalise fortement à l'export.
Recours à la sous-traitance
A ces deux problèmes de taille, il faut en ajouter un troisième, fondamental : la concurrence acharnée dans le secteur des télés, avec les sud-coréens Samsung et LG, mais aussi des groupes électroniques chinois qui commencent à émerger.
Les prix n'en finissent plus de baisser, et ça évidemment, ça pèse sur les marges des fabricants, qui se posent de plus en plus de questions.
Panasonic a profité de la présentation de ses résultats pour annoncer une restructuration : le groupe va arrêter plusieurs usines où il produisait des dalles LCD et plasma.
Même logique chez Sony. Selon la presse japonaise, le groupe voudrait sortir de sa co-entreprise avec Samsung, spécialisée dans les écrans à cristaux liquides. Une activité qu'il souhaiterait sous-traiter à d'autres fabricants.