La banque JP Morgan donne un coup de pouce de 26 millions d'euros à la Seine-Saint-Denis

Le PDG de JP Morgan, Jamie Dimon, se rend à Paris le 6 novembre, pour lancer le programme d'investissement de 30 millions de dollars au bénéfice de la Seine-Saint-Denis. - Eric Piermont-AFP
Quand un géant américain, symbole du capitalisme financier, soutient le département francilien le moins favorisé sur le plan du développement économique. La banque J.P. Morgan va faire bénéficier la Seine-Saint-Denis d'un plan d'investissement de 30 millions de dollars (26 millions d'euros) sur cinq ans, concernant des programmes de développement de compétences professionnelles, l'accès à l'emploi et à la formation et le soutien aux petites entreprises.
"Des entreprises responsables telles que J.P. Morgan encouragent l'emploi inclusif pour plus d'habitants de Seine-Saint-Denis grâce à cet ambitieux investissement philanthropique", a réagi Muriel Pénicaud, Ministre du Travail, à l'annonce de cette initiative.
Si le département 93 sera servi en priorité par ces programmes d'aides au développement économique, d'autres territoires de l'Ile-de-France en bénéficieront aussi.
Le PDG de JP Morgan doit se déplacer dans le "9-3"
Ces 30 millions de dollars (26 millions d'euros) destinés au 93 font partie des 500 millions que J.P. Morgan a déclaré vouloir investir dans une trentaine de villes, dont certaines situées en dehors des États-Unis dans le cadre du programme "Advancing Cities" de la banque d'affaires. Le département francilien bénéficie du premier investissement annoncé dans le cadre de cette initiative de J.P. Morgan.
"C'est un bon pari pour l'économie et un bon pari pour notre entreprise" a commenté Peter Scher, responsable du programme Corporate Responsibility au sein de J.P. Morgan.
Le projet sera rendu public mardi 6 novembre lors d'un événement organisé en Seine-Saint-Denis. Le PDG de la banque américaine, Jamie Dimon, fait le déplacement en présence de responsables locaux et représentants des secteurs public et privé dont la ministre du Travail, Muriel Pénicaud et la nouvelle secrétaire d'État, Agnès Pannier-Runacher et le Haut-Commissaire à l'Economie Sociale et Solidaire et à l'Innovation Sociale, Christophe Itier.