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"Refaire rêver": comment le groupe La Boucherie veut relancer les restaurants Courtepaille

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Le groupe La Boucherie, nouveau propriétaire de Courtepaille, assure avoir une "vision à long terme" pour relancer l'enseigne.

L'heure du renouveau pour Courtepaille? C'est en tout cas ce qu'assure le groupe La Boucherie, nouveau propriétaire de l'enseigne de restauration, qui veut "redonner une belle image" de ces établissements un peu vieillissants. Courtepaille est "une vieille voiture qu'on a laissé à l'abandon" et dont "plus personne ne veut", a illustré ce lundi Alexandre Baudaire, directeur général délégué du groupe La Boucherie, sur BFM Business. Mais "une fois qu'on a récupéré cette belle voiture et qu'on la restaure", elle peut "faire rêver à nouveau", a-t-il assuré.

"C'est notre objectif: refaire rêver avec Courtepaille", a réitéré Alexandre Baudaire. Mais cela "va demander du temps" et requérir aussi "que l'on écoute les clients" pour savoir "ce qu'ils attendent".

Pour le groupe angevin, le redressement se fera étape par étape. "On a une vision à très long terme", affirme son directeur général délégué, pour qui la reprise d'un tiers seulement des restaurants (et donc la fermeture des autres établissements, jugés pas assez rentables) était nécessaire pour "rebâtir les fondations" avant de repartir "très vite" sur un développement. La Boucherie possède déjà une activité de découpage et d'affinage de viande pour alimenter ses restaurants, et les établissements Courtepaille s'y approvisionneront dorénavant pour faire baisser les coûts.

"Redonner de l'oxygène"

Pour rénover voire faire évoluer les restaurants qui gardent leurs portes ouvertes, "entre 200.000 et 300.000 euros" d'investissements seront nécessaires "suivant l'état de chaque établissement", a évoqué Alexandre Baudaire. Du côté des franchisés, "nous avons proposé de baisser les redevances pendant quelques mois pour pouvoir donner de l'oxygène" afin "d'avoir les moyens demain d'entretenir" ces restaurants. Les royalties, jusqu'alors de 5,5%, vont être abaissées à 3,5% pendant 18 mois, avant de remonter à 4%, a-t-il précisé.

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV