Cet avion peut atterrir même s'il n'y a plus de pilote aux commandes

Le pilote fait un malaise en plein ciel et, c'est la catastrophe. C'est un thème qui fait recette dans le cinéma depuis le filme culte "Y a-t-il un pilote dans l'avion", mais qui pourrait bientôt devenir obsolète. Garmin a mis au point le Safe Return, un dispositif d'atterrissage automatique qui, en cas de problème, atterrira seul et préviendra les autorités et les secours.

La technologie mis au point pas Garmin a été testée sur un jet de Cirrus Aircraft. L'actionnement de ce robot est simplissime. Il suffit d'appuyer sur un gros bouton rouge et bien voyant placé dans le plafond du cockpit. Soit le pilote a le temps de l'enclencher avant de perdre conscience, soit un passager le fera pour faire atterrir l'appareil.
"Retour sécurisé activé, atterrissage en 13 minutes"
Une fois déclenché, le système indique sa position, son altitude et explique vocalement que le pilote n'est pas en état de gérer l'appareil. Ensuite, le Safe Return scanne le sol pour déterminer un terrain d'atterrissage proche et adapté, il évalue la distance qui le sépare de la piste la plus proche et établit un plan de vol.
Il avertit ensuite la tour de contrôle de l'aéroport de son arrivée. A l'intérieur de l'appareil, une voix de synthèse diffuse un message pour rassurer les passagers afin de les tenir au courant de l'heure d'atterrissage.
Safe Return est en cours de certification par la Federal Aviation Administration. Il a été testé il y a quelques jours sur un Vision de Cirrus avec à bord un journaliste d'USA Today qui a lui-même déclenché l'atterrissage à 10.000 mètres d'altitude. En quelques secondes, l'avion est passé en vol autonome et s'est posé sans intervention humaine.
Dès qu'il recevra l'autorisation de la FAA, le Safe Return équipera le Cirrus G2 Vision, un jet de sept places proposé à environ 2 millions d'euros. Il devrait plus tard équiper le Piper M600 avant d'être installé sur tous les appareils équipés du poste de pilotage G3000 de Garmin.
