"On n'avait pas d'autres solutions": la piscine de Rochefort ferme deux mois face aux prix de l'énergie

Des dizaines de piscines municipales ont dû fermer brutalement depuis septembre, prises à la gorge par les prix de l'énergie. C'est le cas à Rochefort, où le bassin va fermer, jusqu'en février.

Une piscine municipale supplémentaire va fermer ses portes en France. Face à l'augmentation des prix de l'énergie, la piscine de Rochefort, en Charente-Maritime, baissera le rideau pendant deux mois, au lieu des deux semaines habituelles de fermeture pendant les fêtes de fin d'année.

Selon l'adjoint au maire de Rochefort, en charge des sports, Jean-Marie Le Bras, la réouverture a été repoussée au 19 février. "Sur cette période-là, ça sera à peu près 100.000 euros d'économies", souligne-t-il au micro de BFMTV.

"La piscine de Rochefort a un peu plus de 50 ans, elle a été conçue avec les technologies qu'on connaissait à l'époque et qui ne sont plus du tout adaptées en termes d'isolation", ajoute-t-il, soulignant que ce sont les "moteurs" de la piscine qui "consomment énormément".

Des dizaines de piscines concernées en France

Au total, six associations, 400 familles et tous les scolaires fréquentent régulièrement la piscine de Rochefort. La décision de la fermer n'a pas été facile, comme le confie l'adjoint au maire.

"On a bien réfléchi avant de prendre la décision (...) L'impact, on l'a mesuré", assure-t-il. "On n'avait pas tellement d'autres solutions dans le contexte actuel", explique le membre du conseil municipal.

La piscine de Rochefort n'est pas la première à devoir fermer, devant la flambée des prix de l'énergie. Depuis septembre, des dizaines de piscines municipales ont été forcées à fermer brutalement, comme à Versailles (Yvelines), à Limoges (Haute-Vienne) ou encore Granville (Manche).

Fanny Rocher