Maud Bregeon confirme qu'il n'y aura pas de hausse des taxes dans le gaz

Sur BFMTV ce dimanche, la porte-parole du gouvernement assure également que 80% des Français bénéficieront d'une baisse de leur facture d'électricité.

Fin de la cacophonie au sujet du prix du gaz. Ce dimanche sur BFMTV, Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, a confirmé qu'il n'y aurait pas d'augmentation de la fiscalité sur le gaz, contredisant comme le ministre du Budget les propos d'Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique et de l'énergie.

"Il n'y aura pas d'augmentation des taxes sur le gaz, c'est la position du gouvernement", redit la porte-parole dans BFM Politique, évoquant sur un "arbitrage" du Premier ministre Michel Barnier sur cette question.

"Cette taxe, la TICGN, a doublé en début d'année dernière. Si on augmentait à nouveau cette taxe début 2025, ce sont les Français qui paieraient de plein fouet l'augmentation de cette taxe, ce qui n'est pas le cas de l'électricité car les prix (les cours de cette énergie, NDLR) ont baissé", explique Maud Bregeon.

"La transition énergétique doit être acceptée et acceptable"

Le gaz restera donc une énergie moins taxée que l'électricité alors qu'il est moins vert, ce qui peut apparaître en contradiction avec les ambitions du gouvernement en matière d'essor des énergies propres.

"La transition énergétique doit être acceptée et acceptable et ça ne peut pas passer par de l'argent qu'on irait chercher dans la poche des Français. Il y a 12 millions de Français qui se chauffent au gaz (...) l'écologie punitive qui consiste à faire payer toujours davantage les gens, ce n'est pas la solution", souligne Maud Bregeon.

La porte-parole du gouvernement assure également que 80% des Français "qui sont au tarif réglementé" verront leur facture d'électricité "diminuer d'autour de 10% en début d'année prochaine".

"Pour les 20% restants qui sont aux prix du marché, ils ont en réalité déjà bénéficié depuis le début des baisses des cours de l'électricité. Ce qui n'est pas le cas de ceux qui sont au tarif réglementé", poursuit la porte-parole.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business