Hausse des tarifs du gaz: Bruno Le Maire promet que les factures resteront stables

Le spectre des hausses brutales des factures énergétiques des Français ressurgit. Du côté du gaz, dès le 1er juillet, les consommateurs pourraient voir leur facture augmenter de 5,5% pour ceux qui se chauffent au gaz et de 10,4% pour la facture moyenne d’un client eau chaude sanitaire/cuisson moyen.
En cause notamment, les hausses des "charges à couvrir pour la distribution de gaz naturel", justifie la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Interrogé par Nice-Matin, Bruno Le Maire se veut rassurant. "Nous sommes sortis en juin du bouclier tarifaire et les factures n'ont pas flambé. Elles resteront stables", assure le ministre de l'Economie.
Le locataire de Bercy mise en effet sur la baisse continue des tarifs de gros du gaz depuis décembre dernier.
Électricité: le prix de l'indépendance
"Depuis décembre, le prix du gaz a beaucoup baissé sur les marchés de gros, et donc cela se répercute dans la facture du consommateur. L’un dans l’autre, on va payer un peu plus cher pour les tuyaux, mais le prix du gaz baisse. Si le prix du gaz reste là où il est aujourd’hui par rapport à décembre dernier, (la facture) sera stable", a ainsi assuré Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE sur RMC.
Du côté de l'électricité qui ne bénéficie plus du bouclier tarifaire, Bruno Le Maire admet "que c'est dur pour beaucoup". Mais de souligner: "nous avons évité que la facture des Français ne flambe pendant la crise, elle aurait dû doubler et passer en moyenne de 1.000 à 2.000 euros par foyer".
"Il est aussi vital que nous continuions à investir dans les réacteurs nucléaires, les EPR, les énergies renouvelables, les barrages, les champs éoliens offshore. Ces investissements expliquent que les factures d'électricité restent à un niveau élevé. Le prix que nous payons, c'est celui de l'indépendance et de la décarbonation", souligne-t-il.