Finale de la Coupe du monde: forte baisse de la consommation d'électricité au début du match

Selon RTE, la consommation d'électricité a baissé de 3 GW au début du match, "soit l'équivalent de 3 réacteurs nucléaires".

Avec 24 millions de téléspectacteurs devant TF1 dimanche après-midi, la finale de la Coupe du monde 2022 entre la France et l'Argentine a signé un record d'audience historique. Cet engouement autour des Bleus s'est traduit par une baisse de la consommation d'électricité encore "plus importante qu'en demi-finale, avec une baisse de consommation allant jusqu'à 3 GW au début du match, soit l'équivalent de 3 réacteurs nucléaires", observe ce lundi RTE, le gestionnaire du réseau.

Déjà lors de la demi-finale contre le Maroc, l'analyse de la consommation d'électricité permettait de dire que les Français s'étaient réunis "devant la télévision pour regarder le match avec peu d'utilisation d'autres usages électriques", avait souligné RTE.

Un mouvement qui s'est donc accentué lors de la finale même si "ces chiffres sont (...) à mettre en perspective avec une hausse des températures (environ +6°C sur la journée) et une plage temporaire différente" (début du match à 16h, contre 20h pour la demi-finale), explique le gestionnaire du réseau.

Hausse de la consommation à la mi-temps

A la mi-temps du match face à l'Argentine, la consommation est remontée d'environ 1GW. "Cela s'explique notamment par la reprise d'autres activités et les lumières qui s'allument à la tombée de la nuit", ajoute RTE, qui a également constaté "une légère hausse" de la consommation "entre la 2e mi-temps et les prolongations suivies des tirs au but".

C'est finalement à l'issue de match que le gestionnaire a observé une reprise de la consommation importante "d'environ 2GW qui ramène la courbe de consommation à son niveau habituel". Autant de variations qui ont pu être gérées par les "dispatcheurs de RTE" mobilisés et qui n'ont donc pas fait planer "de risque sur la sécurité d'approvisionnement en éléctricité".

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco