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EN DIRECT - Transition énergétique: "Pas de Green Deal sans nucléaire" prévient Thierry Breton

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BFM Business consacre ce mercredi et jeudi deux grandes journées spéciales à l’occasion de la tenue de l’université d’été de la REF. Suivez les temps forts de ces journées, nos émissions spéciales, nos invités... sur notre antenne et sur notre site.

Table ronde exceptionnelle à suivre sur BFM Business à partir de 18h

A partir de 18h, BFM Business diffusera un débat autour de l'innovation, modéré par Hedwige Chevrillon. Voici les invités :

  • Dounia Belghiti, fondatrice de PhDTalent (plateforme web qui connecte les chercheurs aux entreprises)
  • Olivier Bogillot, président de Sanofi France
  • Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises
  • Olivier Lombard, président-directeur général de Hopium (premier véhicule zéro émission propulsé à l’hydrogène)
  • Stanislas Niox-Château, cofondateur de Doctolib
  • Guillaume Rozier, créateur de CovidTracker
  • Martin Stephan, directeur général délégué de Carbios (procédé biologique pour la fin de vie des plastiques et des fibres)
  • Cédric Villani, mathématicien, membre de l’Académie des sciences, premier vice-président de l’ Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), député (non-inscrit) de l’Essonne

Transition énergétique: "Pas de Green Deal sans nucléaire" prévient Thierry Breton

Invité de la REF, le commissaire européen a plaidé pour le maintien des centrales nucléaires en Europe, pour permettre d'assurer la coûteuse et complexe transition énergétique souhaitée par Bruxelles.

Pourtant, c'est toute une série de fermetures qui s'annonce en Belgique, en Allemagne et surtout en France où 14 centrales pourraient fermer leurs portes d'ici 2035. "Certaines de ces centrales sont encore en état de marche" souligne le commissaire européen. "Il faut être pragmatique. Démanteler une centrale que l'on peut faire vivre encore deux, trois ans… Pourquoi se priver de cette capacité de production?"

Borne : "On va continuer à former massivement les demandeurs d'emploi"

Emploi: "on est revenu au taux de chômage d'avant la crise" indique Elisabeth Borne

Sur BFM Business, la ministre du Travail Elisabeth Borne a commenté la baisse du chômage en France, le mois dernier.

"On est revenu au taux de chômage d'avant la crise" se réjouit-elle. "Ces chiffres traduisent la pertinence de la stratégie qui a été mise en place à la demande du président de la République" à savoir le fameux 'quoi qu'il en coûte'.

"Pas sûr que ce soit à Bruno Le Maire de savoir s'il faut augmenter ou non les salaires" tacle Roux de Bézieux

Interrogé sur la question des hausses des salaires, relancée par Bruno Le Maire, le président du Medef se montre moins enthousiaste.

"Pas sûr que ce soit à Bruno Le Maire de savoir s'il faut augmenter ou non les salaires. C'est quand même aux chefs d'entreprise de le décider" critique-t-il.

"Les salaires ont été augmentés, le pouvoir d'achat a augmenté en 2020" martèle le patron des patrons. D'autant que la France "est quand même le pays où on partage le mieux la croissance" notamment grâce à l'intéressement et la participation.

Mais "il y a quand même la place pour augmenter les salaires car on a des problèmes de recrutement. Mais il ne faut pas se tromper: si on augmente les salaires dans la restauration, la conséquence immédiate, c’est l'inflation" des prix de la carte.

Pass sanitaire: "On fera évidemment preuve de souplesse" assure Elisabeth Borne

Dès le 30 août, le pass sanitaire sera exigé pour le personnel des lieux accueillant du public. Une date butoir qui inquiète le Medef.

Invitée sur BFM Business, la ministre du Travail Elisabeth Borne "entend le message".

"On fera évidemment preuve de souplesse" notamment dans les premiers temps, assure Elisabeth Borne. "Notre objectif, c'est que cela se passe bien."

Reprise économique: "il y a des nuages à l'horizon" prévient Roux de Bézieux

Les chefs d'entreprises sont plutôt optimistes en cette rentrée. Mais le président du Medef ne veut pas céder à un trop grand optimisme.

"Autant il y a un an, alors que tout le monde prédisait quasiment la fin du monde, le million de chômeurs, le mur des faillites, j'étais très optimiste (…) autant là je suis raisonnablement prudent parce qu'il y a des nuages à l'horizon" prévient-il sur BFM Business.

Approvisionnement des matières premières, difficultés de recrutement, tensions géostratégiques… "Et puis il y a cet immense investissement qu'on a à faire pour la transition écologique. Des centaines de milliards d'euros, des surcoûts à absorber mais il faut le faire donc forcément il y a des nuages."

A suivre sur BFM Business, en direct depuis la REF

18h10 : Geoffroy Roux de Bézieux, Président du Medef

18h40 : Élisabeth Borne, Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion

19h40 : Olivier Ginon, PDG et Fondateur de GL Events

19h50 : Thierry Derez, PDG de Covéa

L'interview complète de Bruno Le Maire

Hausse des salaires: "le travail doit payer" explique Bruno Le Maire

Le ministre a rappelé sa "conviction", celle que les salaires doivent augmenter pour attirer les candidatures dans les métiers en pénurie.

Ce que j'attends d'abord d'eux, [les chefs d'entreprise] c’est qu'ils embauchent. Et ils le font" explique-t-il. "En deuxième lieu, j'attends d'eux qu'ils investissent. Et ils le font".

"La troisième chose que je propose c'est qu'on se mettre tous autour d'une table et que nous regardions secteur par secteur, type d'activité par type d'activité, type de contrat par type de contrat, quels sont les problèmes de rémunération qui continuent à se poser en France. Le travail doit payer."

Car selon lui, certains métiers ne sont ainsi pas assez attractifs et "tout le monde est perdant".

"Nous, Etat, on a fait beaucoup : la prime d'activité, la prime défiscalisée, l'intéressement, la participation… Regardons ensemble si on en peut pas faire davantage pour qu'il y ait une meilleure rémunération du travail dans notre pays."

Pass sanitaire: les cinémas et la grande distribution les plus touchés, selon Bruno le Maire

Quel impact pour le pass sanitaire? Pour Bruno Le Maire, il reste plutôt indolore, notamment pour les restaurateurs et les hôteliers. "Je pense que ça n'a pas eu d'impact majeur sauf peut-être dans certaines régions où il faudrait regarder territoire par territoire" indique-t-il, citant notamment Paris qui a pas bénéficié du tourisme étranger.

"Il y a en réalité deux secteurs qui sont très touchés" poursuit-il. "Il y a, dans la culture, le secteur du cinéma. Le cinéma, ça ne se redresse pas" confesse-t-il.

"Le deuxième secteur touché, c'est la grande distribution" poursuit-il. "C'est vrai que l'application du pass sanitaire sur les grandes enseignes (…) ça a un impact et on voit des -10%, -15% parfois -25% dans certains centres commerciaux et il faudra bien évidemment en tenir compte."

"Il ne faut pas débrancher brutalement" les aides aux secteurs fragiles, affirme Le Maire

Interrogé sur BFM Business, Bruno Le Maire a confirmé la fin des aides généralisées mais ne veut pas pénaliser les secteurs encore fragiles.

"A partir du moment où l'économie tourne à 99%, le quoi qu'il en coûte, c'est fini", a confirmé le ministre de l'Economie.

"En revanche, le soutien sur-mesure à ceux qui sont le plus impactés par la crise, à ceux qui sont le plus touchés par les mesures de restrictions sanitaires, cela il faut le poursuivre. Il ne faut pas débrancher brutalement le soutien aux secteurs qui restent en grande difficulté."

Le Maire: une croissance de 6% en 2021 serait "déjà un résultat exceptionnel"

Une croissance de 6% en 2021, comme prévue par le gouvernement, serait "déjà un résultat exceptionnel" explique Bruno Le Maire sur BFM Business alors que l'économie est dans le vert.

"Je ne crois pas que les arbres montent jusqu'au ciel. Je crois qu'il faut tenir ses objectifs et commencer déjà aux étapes qui vont venir : l'investissement le financement de l'innovation…"

"Ce n'est pas le moment d'arrêter avec le pass sanitaire" prévient Le Maire

Alors que le tribunal administratif a suspendu l'obligation du pass sanitaire dans les centres commerciaux des Yvelines, le ministre de l'Economie n'a pas plaidé pour un assouplissement des règles.

"Je vais être très clair: à partir du moment où je vous dis que la seule menace réelle sur l'économie française, c'est le virus, ce n'est pas le moment d'arrêter avec le pass sanitaire qui nous protège" a expliqué Bruno Le Maire sur BFM Business.

"Je dis aux restaurateurs qui sont encore récalcitrants : où est-ce que nous en serions si demain nous étions obligés de reconfiner parce que nous aurions laissé filer le virus? Ce serait totalement irresponsable."

Crise économique: "Tout le monde a joué le jeu" se félicite Bruno Le Maire

Invité sur BFM Business, le ministre de l'Economie a souhaité dire "un immense merci aux entrepreneurs".

"Si on resiste à la crise, si nous avons réussi à créer des emplois, à embaucher des jeunes, à éviter un drame social, c'est parce que les entrepreneurs ont répondu présents depuis le premier jour de la crise."

"Tout le monde a joué le jeu et finalement on s'aperçoit d'une chose très simple: quand on joue collectif, c'est mille fois plus efficace" soutient le ministre.

Bruno Le Maire: "Le quoi qu'il en coûte, c'est fini"

Face aux patrons, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a tranché: "Le quoi qu'il en coûte, c'est fini" a-t-il indiqué, soulignant que les aides seront désormais du "sur-mesure."

"Nous n'avons pas compté l'argent public parce que c'était responsable de le faire" a-t-il expliqué. "Mais maintenant que l'économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, je le dis, le quoi qu'il en coûte, c'est fini".

Et de poursuivre: "Nous sommes passés au sur-mesure. Nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin, je leur donne rendez-vous le 30 août".

A LIRE AUSSI - Bruno Le Maire annonce la fin du "quoi qu'il en coûte" pour les entreprises

"Trop tôt" pour constater la solidité des entreprises

Bientôt la fin du fameux "quoi qu'il en coûte"? Alors que les chiffres de l'économie sont au vert, le gouvernement réfléchit à réduire les aides aux entreprises et relancer ses réformes sociales

"Trop tôt" estime sur BFM Business Cyril Chabanier, président de la CFTC.

"Quand on parle des entreprises qui ne font pas faillite aujourd'hui, c'est, vrai, les chiffres sont excellents. Mais ils sont excellents parce qu'il n'y a aucun intérêt aujourd'hui à déposer le bilan. Il y a des aides qui permettent de ne pas le faire" rappelle-t-il.

"On attend aussi de voir la fin du 'quoi qu'il en coûte', quand on va débrancher les aides, voir les conséquences. Et là, on un peu du mal à les voir."

C'est donc "trop tôt" pour couper les aides et relancer les reformes comme celle des retraites, estime-t-il. "Je ne crois pas qu'on soit à six mois près."

La CFTC veut mettre sur la table le sujet du partage de la valeur ajoutée

Augmenter les salaires, c'est le vœu de Bruno Le Maire alors que l'économie repart en France. Mais ce partage de la valeur ajoutée s'annonce évidemment complexe à mettre en pratique, reconnait sur BFM Business Cyril Chabanier, président de la CFTC.

C'est un sujet "pas débuté encore" mais toujours "prévu dans l'agenda social" indique-t-il. C'est même "le seul qu'on a pas encore débuté."

"Aujourd'hui la croissance a redémarré et il faut commencer à en parler car ce seront des discussions compliquées, difficiles, longues" prévient Cyril Chabanier.

Le pass sanitaire n'a pas forcément eu un impact sur les TGV, selon Thierry Mallet

Président de Transdev mais aussi vice-président de l'Union des Transports Publics et ferroviaires (UTP), Thierry Mallet estime que l'instauration du pass sanitaire n'a pas vidé les TGV au mois d'août.

"Les trains étaient plutôt aux alentours de 80 à 85% de fréquentation pendant les dernières semaines. Donc il n'y a pas forcément un impact du pass sanitaire" explique—t-il sur le palteau de BFM Business.

BFM Business depuis la REF: le programme de ce mercredi 25 août

A l’occasion de la tenue de l’université d’été de la REF, rencontres des entrepreneurs francophones, BFM Business se délocalise depuis l'hippodrome de Longchamp. Au programme: émissions spéciales et invités durant 2 jours pour exposer les défis auxquels les entreprises françaises sont confrontées et les nombreux atouts dont elles disposent pour y répondre. A suivre en TV, radio et digital.

· « 60 MINUTES BUSINESS » 12h-13h – Guillaume Paul fait le point sur l’actualité de l’économie et du business et Lorraine Goumot répond aux questions pratiques des téléspectateurs dans « BFM Business avec vous ».

avec pour invités, notamment Cyril Chabanier, président de la CFTC

· « LE GRAND JOURNAL DE L’ÉCO » 18h-20h – Des journaux complets, du décryptage, les invités qui font l’actualité de l’économie, du business et des marchés, animé par Hedwige Chevrillon.

avec pour invités, Geoffroy Roux de Bezieux, président du Medef ; Bruno Le Maire, minsitre de l'Economie et des Finances ; Elisabeth Borne, ministre du Travail

La rédaction