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Défense

Les États-Unis approuvent une vente de 720 missiles Stinger à l'Egypte

Le Pentagone a informé le Congrès qu'il avait approuvé la vente à l'Egypte de 720 missiles Stinger.

Le Pentagone a informé le Congrès qu'il avait approuvé la vente à l'Egypte de 720 missiles Stinger. - ROMEO GACAD

Selon Washington, la vente de ces missiles vise à "améliorer la sécurité d'un pays ami qui continue d'être une force importante pour la stabilité politique et la croissance économique au Moyen-Orient",

Les États-Unis ont approuvé mardi la vente pour 740 millions de dollars de missiles à l'Égypte, partenaire de plus en plus important, notamment pour la médiation sur la guerre à Gaza, malgré des inquiétudes sur le respect des droits dans le pays.

Le Pentagone a informé le Congrès qu'il avait approuvé la vente de 720 missiles Stinger qui "améliorera la sécurité d'un pays ami qui continue d'être une force importante pour la stabilité politique et la croissance économique au Moyen-Orient", est-il précisé dans un communiqué. Le Congrès pourrait tenter de bloquer cette vente mais il est rare que de telles procédures aboutissent.

Obtenir un cessez-le-feu à Gaza

Cette vente vient s'ajouter à un carnet de commandes militaires déjà bien rempli, les États-Unis ayant approuvé récemment la vente d'armes à Taïwan et à leurs alliés de l'Otan. Le pays continue par ailleurs de soutenir l'Ukraine et Israël en leur fournissant des armes.

À sa prise de fonctions en 2021, le président américain Joe Biden avait promis d'adopter une ligne plus dure envers l'Égypte quant au respect des droits humains dans le pays, dirigé par Abdel Fattah al-Sissi, mais son administration a validé plusieurs ventes d'armes lui étant destinées. Depuis le traité de paix signé avec Israël en 1979, l'Égypte est l'un des principaux récipiendaires de l'aide sécuritaire américaine.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est rendu au Caire la semaine dernière, saluant le partenariat entre les deux pays, qui travaillent avec le Qatar à obtenir un cessez-le-feu à Gaza entre Israël et le Hamas

PS avec AFP