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Mercosur: le vice-président des Jeunes Agriculteurs est "convaincu" que la France peut bloquer l'accord

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Des agriculteurs se mobilisent ce lundi 18 novembre pour dénoncer le projet d'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur. En Amérique du Sud, Emmanuel Macron s'est dit opposé au texte et assure que "la France ne signera pas" le traité "en l'état".

L'ESSENTIEL

  • Des agriculteurs se mobilisent ce lundi 18 novembre contre le projet d'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur. Lire la brève
  • "J'ai dit au président argentin que la France ne signerait pas en l'état ce traité de Mercosur", a assuré Emmanuel Macron en marge de sa visite dans le pays d'Amérique du Sud. Lire la brève
  • La présidente de la Commission europénene Ursula von der Leyen a assuré de son côté que les négociations sur l'accord avec le Mercosur sont "dans la dernière ligne droite". Lire l'article

Ce live est désormais terminé

Ce live consacré à la mobilisation des agriculteurs est désormais terminé. Merci de l'avoir suivi.

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Mercosur: Jordan Bardella dénonce un accord "dangereux pour l'agriculture française"

Invité de "Face à BFM", Jordan Bardella a dénoncé l'accord commercial négocié entre l'Union européenne et les pays du Mercosur:

"Cet accord est un accord dangereux pour l'agriculture française", a mis en garde le président du Rassemblement national.

Dans le cas de figure où l'Union européenne venait à "passer en force" pour faire appliquer l'accord avec le Mercosur, le président du Rassemblement national a appelé Emmanuel Macron à "faire respecter les intérêts de la France" en menaçant de "suspendre les versements de la France au pot commun de l'UE".

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Marne: des agriculteurs en colère passeront la nuit devant la préfecture

"Non au Mercosur": à Châlons-en-Champagne (Marne) quelque 200 agriculteurs manifestent ce soir devant la préfecture où certains s'apprêtent à passer la nuit pour protester contre le traité de libre-échange UE-Mercosur ou la "suradministration" et militer pour un revenu décent, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Devant la préfecture de Châlons-en-Champagne, une soixantaine de tracteurs et quelque 200 personnes, étaient rassemblés dans le calme. Certains d'entre eux se relayeront tout au long de la nuit devant la préfecture, des tentes ont été dressées pour y abriter tables et nourriture.

Le vice-président des Jeunes Agriculteurs est "convaincu" que la France peut bloquer l'accord avec le Mercosur

Sur BFMTV, Pol Devillers, vice-président des Jeunes Agriculteurs, s'est dit "convaincu" que la France "peut" bloquer l'accord avec le Mercosur.

"On y travaille beaucoup. En discutant avec mes confrères au niveau européen, (...) on voit que les agriculteurs et agricultrices y sont opposés", a-t-il dit.

À Arras, les agriculteurs mobilisés n'entendent pas "se laisser faire"

Réunis devant la Direction départementale des territoires de Arras, les agriculteurs s'apprêtent à brûler une barque en signe de protestation contre l'accord avec le Mercosur.

"On va brûler cette barque (pour montrer) qu'on ne va pas se laisser faire. On veut une agriculture forte, on est fier de ce que l'on fait. On ne veut pas se laisser couler. On ne veut pas non plus d'une agriculture qui vient par bateau de l'extérieur", a déclaré Jean-Pierre Clipet, vice-président de la FDSEA 62.

"Nos assiettes ne sont pas des poubelles": Xavier Bertrand auprès des agriculteurs dans l'Aisne

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, s'est rendu à Neuville-Saint-Amand (Aisne) pour soutenir la mobilisation des agriculteurs contre l'accord avec le Mercosur: "Si on les soutient c’est parce qu’on dit que nos assiettes ne sont pas des poubelles", a-t-il déclaré.

Pour lui, "il est hors de question d'avoir notamment de la viande, qui va venir avec l'accord du Mercosur, traitée aux hormones de croissance qui sont interdites chez nous. C'est aussi simple que cela".

"Tout ça parce que les Allemands veulent vendre des bagnoles en Amérique du sud. (...) Ce n'est pas notre problème quand on veut manger de la viande qui est saine", a-t-il conclu.

Des agriculteurs déposent des parpaings devant l'Office français de la biodiversité de Beauvais

Les agriculteurs de l'Oise ont mené une action devant l'Office français de la biodiversité de Beauvais. Plusieurs parpaings ont été déposés devant l'entrée du bâtiment. Les manifestants prévoient ensuite de se rendre devant la préfecture pour y passer la nuit.

Le secrétaire général adjoint des JA regrette des promesses non tenues

"Il y a des promesses qui nous ont été faites, on a cru à ses promesses", a déploré sur BFMTV François-Xavier Hupin, secrétaire général adjoint des Jeunes Agriculteurs.

"Aujourd'hui, on fait l'acte 2 de la mobilisation puisque des choses nous avaient été promises. Elles ne sont pas là", a-t-il martelé, évoquant notamment des mesures sur les revenus la simplification.

L'ancien directeur général de l’agriculture de l’UE estime que le Mercosur est le "bouc émissaire"

"Les agriculteurs ont de très bonnes raisons de se plaindre d’une politique française agricole de mauvaise qualité depuis 25 ans qui les plombe", a assuré Jean-Luc Demarty, ancien directeur général du commerce extérieur et de l'agriculture de l'UE, évoquant"la surréglementation" ou encore la "bureaucratie".

Mais "les accords de libre-échange et cette fois-ci le Mercosur sont devenus une sorte de leurre, de bouc émissaire, d'exutoire de ce malaise agricole qui est tout à fait réel", a-t-il ajouté.

Pour Jean-Luc Demarty, l'accord avec le Mercosur ferait bien plus de gagnants que de perdants en Europe, "y compris pour certains produits agricoles et agroalimentaires". Quant à ceux qui seraient les plus exposés, comme la viande de bœuf et la volaille, il affirme que les pertes seront "d'une ampleur limitée" et qu'elles pourront ainsi être "compensées" par une enveloppe de l'UE.

Pour le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs du Tarn, "le traité du Mercosur est le coup de grâce"

"Le traité du Mercosur, c'est le coup de grâce", a déploré sur BFMTV Nicolas Semenou, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs du Tarn. "Si on tolère une agriculture qui ne respecte pas les mêmes critères sanitaires que nous (...) on ne pourra plus survivre parce qu'on n'est pas sur les mêmes coûts de production, on n'est pas sur les mêmes règles environnementales et tout ça pour nous, c'est juste pas possible", a-t-il dit.

Avant de prévenir: "On ne relâchera pas la pression, parce qu'il en va de nos revenus, de nos exploitations".

Le ministre italien de l'Agriculture s'oppose à l'accord UE-Mercosur "sous sa forme actuelle"

Le ministre italien de l'Agriculture Francesco Lollobrigida s'est exprimé lundi contre le projet d'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur sous sa forme actuelle, exigeant que les agriculteurs du Mercosur soient soumis aux mêmes "obligations" que ceux de l'UE.

"Le traité UE-Mercosur sous sa forme actuelle n'est pas acceptable", a-t-il estimé dans un communiqué.

Accord UE-Mercosur: "la France est beaucoup moins seule qu'on ne le prétend"

La France est-elle vraiment le seul État membre de l'UE à s'opposer au projet d'accord de libre-échange avec le Mercosur? "La France est beaucoup moins seule et beaucoup moins isolée qu'on ne le prétend", assure l'économiste Maxime Combes, citant d'autres pays ayant exprimé de "vives réserves" comme l'Autriche, les Pays-Bas ou la Pologne.

"Début septembre, les 12 pays les plus favorables à cet accord [UE-Mercosur] ont signé une lettre demandant la finalisation de l'accord. Ce n'est que 12 pays sur 27", souligne-t-il.

Des dizaines de tracteurs se rassemblent à Strasbourg

Plusieurs dizaines de tracteurs se rassemblent actuellement dans le sud de Strasbourg, en Alsace, pour rejoindre ensuite le pont de l'Europe qui enjambe le Rhin entre la France et l'Allemagne. Quelques agriculteurs allemands devraient également faire partie du cortège.

"Aujourd'hui, on veut dénoncer l'accord [UE-Mercosur] qui, sur plusieurs productions, nous est totalement défavorable", explique Laurent Rischer, vice-président de la FDSEA du Bas-Rhin, au micro de BFMTV.

La France peut-elle s'opposer à l'accord UE-Mercosur?

De plus en plus isolée au sein de l'Union européenne, la France n'aura pas forcément les moyens de s'opposer à la signature d'un accord de libre-échange entre l'UE et les pays sud-américains du Mercosur. D'autres États membres, notamment l'Allemagne et l'Espagne, poussent dans l'autre sens, et Paris risque d'avoir du mal à trouver des alliés.

"Pas de blocage qui durerait dans le temps", prévient le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est exprimé sur la mobilisation des agriculteurs.

"Les agriculteurs ont quelques raisons de le faire, mais il y a un cadre. Je suis ministre de l'Intérieur, l'ordre public, l'ordre républicain s'applique à tous les Français. Personne n'est au dessus de la loi"

"Pas d'atteinte aux personnes, pas d'atteintes au bien, et pas de blocage qui durent, pas d'enkystement. C'est ce que je leur ai dit", a-t-il poursuivi.

"On peut parfaitement manifester dans la tranquillité".

A Albi, les agriculteurs investissent les rond-point pour exprimer leur ras-le-bol

Notre envoyé spécial Jean-Wilfried Forquès est à Albi (Tarn) avec des agriculteurs mobilisés sur un rond-point. Ils sont là pour dénoncer la concurrence déloyale, prenant en exemple du gigot d'agneau venant de Nouvelle-Zélande repéré dans un camion.

"C'est une concurrence déloyale pour nous", explique Clément Ducros, éleveur dans la région au micro de BFMTV.

Mercosur: "si cet accord aboutit, on a une Europe qui prend feu", redoute le vice-président des Jeunes Agriculteurs

A l'occasion de la première journée de mobilisation nationale des agriculteurs, Pol Devillers était présent sur le plateau de BFMTV pour rappeler les revendications des agriculteurs. A commencer par le rejet de l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur :

"C'est un énorme risque que prend la Commission européenne car toute la profession au niveau européen est contre. Donc si cet accord aboutit, on a une Europe qui prend feu."

Il évoque également le problème de revenus au sein de la profession : "On ne peut pas avoir de renouvellement de générations en promettant à nos jeunes un revenu basé sur des aides. On veut sécuriser le revenu pour nos agriculteurs et continuer d'attirer les jeunes."

Mercosur: Yannick Jadot déplore une France "isolée" au sein de l'Union européenne

Invité sur le plateau de BFMTV lundi matin, le sénateur Les Ecologistes de Paris a critiqué l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur qui symbolise selon lui "la mondialisation du dérèglement climatique et de la disparition des paysans chez nous et dans les pays du Mercosur".

"Ce sont des accords dont il faut se passer. C'est une concurrence absolument déloyale."

Jannick Jadot regrette également le manque d'investissement d'Emmanuel Macron pour faire valoir les intérêts français sur la scène européenne dans le cadre de ce dossier. "Il n'a pas fait le boulot au niveau européen, il n'a pas construit de minorité de blocage", a-t-il souligné, jugeant que la France était isolée sur le sujet.

Le barrage filtrant levé à Vélizy-Villacoublay avant "des feux de la colère" dans la soirée

Le barrage filtrant mis en place dimanche sur la nationale N118 au niveau de Vélizy-Villacoublay vient d'être levé. Les agriculteurs rentrent dans leur exploitation, escortés par la police.

Mais ils devraient ressortir ce soir dans le cadre d'une action "Feux de la colère" prévue dans toute la France à 19h45 : des palettes et des bottes de paille seront enflamées sur des rond-points et autres points visibles.

"Monsieur Macron dit beaucoup de choses mais à un moment, il faut des actes, souligne François Lecoq, agriculteur dans les Yvelines. Ce serait pas la première fois qu'on verrait de tels accords signés alors que le consommateur français n'en veut pas."

Michel-Edouard Leclerc: "c'est beaucoup les politiques qui nous a mis dos à dos"

Sur BFMTV/RMC, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc estime que "c'est beaucoup les politiques qui nous a mis les uns contre les autres, dos à dos".

Et de souligner que le secteur "est très français dans nos achats que ce soit Leclerc, Système U, Intermarché. Nous sommes partie liée avec la production française et nous la défendons".

Michel-Edouard Leclerc propose un "bouclier" aux agriculteurs

La manière sont les prix sont "formés" par la grande distribution constitue une des principales critiques des agriculteurs.

Sur BFMTV/RMC, Michel-Edouard Leclerc propose un "bouclier sur les propositions tarifaires des agriculteurs, on ne les discute pas. On protège".

"On ne touche pas aux prix agricoles tels qu'ils ont été négociés entre l'agriculteur et l'industriel".

Pour Michel-Edouard Leclerc, le Mercosur "est une ineptie"

Sur BFMTV/RMC, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc estime que "le volet agricole du Mercosur est une ineptie".

"C'est une ineptie d'aller signer des contrats qui sont mal négociés et d'ailleurs qui sont négociés sans nous", souligne le dirigeant.

"Nos acheteurs n'ont jamais été associés à la construction de ces traités", ajoute-t-il.

Mercosur: Xavier Bertrand dénonce "un coup de poignard dans le dos de la France" en cas de signature de l'accord

Invité sur le plateau de TF1, le président de la région Hauts-de-France a évoqué la mobilisation nationale des agriculteurs qui débute lundi pour notamment protester contre le projet d'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. "Il faut dire à la Commission européenne que si elle valide cet accord, c'est un coup de poignard dans le dos de la France et de l'agriculture, a estimé Xavier Bertrand. Ce serait la première fois que l'Union européenne envisagerait son avenir sans la France."

"Cette agriculture européenne ne se fait pas sans la France. On va importer en France et en Europe une agriculture qu'on ne veut pas dans nos assiettes. La France doit faire pression sur la Commission et continuer à chercher des alliés."

Les Jeunes Agriculteurs de Charente organisent un barrage filtrant à Angoulême

Toujours dans l'ouest de l'Hexagone, un barrage filtrant est mise en place à Angoulême par les Jeunes Agriculteurs de Charente. "On va filtrer et sensibiliser les gens à consommer local et à consommer français, explique Rodolphe Texier, vice-président des Jeunes Agriculteurs de Charente. Aujourd'hui, le Mercosur en passe d'être signé va nous faire importer des produits qui sont non-conformes selon les règles françaises."

"On veut sensibiliser les gens et ne pas trop les déranger : c'est pour ça qu'on fait un filtrage plutôt qu'un blocage."

En Vendée, une quarantaine d'agriculteurs encerclent la sous-préfecture de Fontenay-le-Comte

Une quarantaine d'agriculteurs se sont rendus en tracteurs devant la sous-préfecture de Fontenay-le-Comte. Parmi eux, le co-secrétaire de la FDSEA de Vendée Bertrand Mitard qui dénonce l'accord entre l'Union européenne et les pays du Mercosur :

"En France, on nous impose des normes de plus en plus drastiques, ce qui est peut-être normal pour que la population mange sainement et on va importer des denrées qui n'ont aucune norme et aucune valeur sanitaire et faire manger cela aux consommateurs français."

Le sous-préfet doit recevoir les manifestants dans la matinée.

Manifestations: quels sont les axes à éviter?

Une manifestation des agriculteurs est en cours, depuis ce dimanche, sur la N118 en direction de Paris à la hauteur de Vélizy-Villacoublay. D'autres axes de circulations sont à éviter.

Exemple avec la RN12, la D446 et la D117 de Houdan à Velizy, ainsi que l’autoroute A10 et la N118 du péage de Longvilliers à Vélizy.

La préfecture recommande également de ne pas emprunter la RN20, d’Étampes à la jonction avec la RN104 puis avec l’A10.

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Mercosur: LFI demande un débat à l'Assemblée nationale

Si les Français ne le votent pas, alors le Mercosur ne doit pas s'appliquer. Telle est l'option mise sur la table ce week-end par plusieurs cadres de La France insoumise.

Le mouvement demande, en ce sens, l'organisation d'un débat à l'Assemblée nationale sur ce traité de libre-échange entre la plupart des pays d'Amérique du Sud et l'Union européenne.

"Monsieur Macron, arrêtez votre cirque avec le Mercosur. Nous exigeons que ce traité soit discuté à l'Assemblée nationale et qu'il ne s'applique pas si les Français ne le votent pas", a enjoint le chef de LFI, Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 17 novembre sur France 3.

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Les agriculteurs vont bloquer le pont de l'Europe à Avignon

À Avignon, les agriculteurs se sont réunis autour du pont de l'Europe, qu'ils souhaitent bloquer au fil de la journée.

"Les mesures ont été annoncées mais concrètement nos revenus sont plus dégradés qu’il y a dix mois. Les annonces qui ont été faites n’ont pas de répercussions sur nos revenus, c’est loin d’être suffisant", justifie à BFMTV Sylvain Bernard, de la FDSEA 84.

"On nous oppose des accords de libre-échange. On sait bien ce que pèse la France, on n’y croit plus à la parole de nos représentants. On est très sceptiques malgré les belles paroles françaises, on a de gros doutes sur la signature du Mercosur", ajoute-t-il.

À Vélizy-Villacoublay, les agriculteurs demandent "des actes rapides"

Après avoir passé la nuit dans leurs tracteurs sur la nationale N118 au niveau de Vélizy-Villacoublay, une soixantaine d'agriculteurs s'apprêtent à entames une nouvelle journée de mobilisation.

"On marche sur la tête. On a l’agriculture la plus saine, raisonnée et contrôlée du monde et c’est celle-là qui risque de s’éteindre en premier", dit à BFMTV François Lecoq, agriculteur Grandes cultures à Houdan, dans les Yvelines.

"Il nous a fait tellement de promesses cet homme-là qu’on ne peut plus lui faire confiance. Il faut des actes rapides parce que l’agriculture française est dans un piteux état", ajoute-t-il.

Des agriculteurs mobilisés en région parisienne à hauteur de Vélizy-Villacoublay

Arrivés ce dimanche, plusieurs tracteurs sont mobilisés à hauteur de Vélizy-Villacoublay, en région parisienne, sur la N118. Deux voies sur trois sont inaccessibles, mais le trafic reste fluide à ce stade, peut-on constater sur les images diffusées par BFMTV.

"Une centaine de tracteurs est attendue sur la N118, en direction de Paris, à hauteur de Vélizy-Villacoublay, entre dimanche 16 heures et lundi 14 heures", prévenaient les autorités ce dimanche.

Macron assure que "la France ne signera pas le traité Mercosur en l'état"

Actuellement en Argentine, où il a rencontré son homologue argentin Javier Milei, Emmanuel Macron est revenu sur le Mercosur qui provoque la colère des agriculteurs en France. "La France ne signera ce traité en l'état, qui serait très mauvais pour notre agriculture", a-t-il assuré.

Retrouvez notre article dédié aux déclarations d'Emmanuel Macron sur le Mercosur.

Bruno Retailleau plaide pour une "tolérance zéro" en cas de "blocage durable"

Le ministre de l'Intérieur a détaillé ce dimanche les "trois limites" que le mouvement des agriculteurs ne doit pas franchir afin d'éviter une intervention des forces de l'ordre "pour assurer la liberté de circulation".

"Le droit de manifester est un droit constitutionnel, évidemment, mais il y a des limites", a affirmé le ministre de l'Intérieur sur RTL. En l'occurence : "pas d'atteintes aux biens, pas d'atteintes à plus forte raison aux personnes, et pas d'enkystement, pas de blocage durable parce que sinon, ce sera tolérance zéro".

Les syndicats majoritaires lancent "l'acte 2" de la colère des agriculteurs en France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct dédié à la mobilisation des agriculteurs ce lundi 18 novembre.

Pas de blocage d'autoroute mais des "feux de la colère": l'alliance syndicale majoritaire FNSEA-JA donne ce lundi le coup d'envoi d'un nouveau cycle de la mobilisation agricole, avec des actions symboliques.

Moins d'un an après un mouvement de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier à des blocages de sections d'autoroutes dans le pays, les syndicats agricoles appellent à nouveau leurs troupes à manifester mais en ordre dispersé, à l'approche de leurs élections professionnelles qui se tiennent en janvier.

Percutés par les mauvaises récoltes et les maladies animales émergentes, ils estiment n'avoir toujours pas récolté les fruits de la colère de l'hiver dernier: la concrétisation des 70 engagements alors pris par le gouvernement Attal a été ralentie par la dissolution de l'Assemblée nationale. Et ils jugent les normes toujours aussi complexes et les revenus insuffisants

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