Olivier Mateu, candidat pour devenir patron de la CGT, "ne choisit pas entre Zelensky et Poutine"

"La CGT 13 est-elle en train de virer pro-Russe?" Ce titre d'un article de La Provence a provoqué la colère d'Oliver Mateu, secrétaire de cette union départementale et candidat déclaré à la succession de Philippe Martinez au poste de secrétaire général de la CGT, invité sur le plateau de BFMTV ce jeudi. "Nous ce qu'on dit depuis le début, c'est qu'on n'a pas à choisir entre un impérialisme ou un autre. Ce sont deux capitalismes qui s'affrontent", affirme-t-il à propos de la guerre en Ukraine.
"Et en réalité, ce sont les travailleurs de ces pays-là, les populations de ces pays-là, qui en paient les conséquences", dénonce Olivier Mateu.
"Ils sont en train de massacrer les peuples de Russie et d'Ukraine"
"Nous, on ne choisit pas entre Zelensky et Poutine. Parce que la vérité derrière Zelensky, c'est l'Otan, Biden et le lobby de l'armement qui se gave", avance le patron de la CGT 13, qui souligne les conséquences économiques du conflit, avec la spéculation" sur les prix de l'alimentaire "que nous vivons tous."
"Ils sont en train de massacrer les peuples de Russie et d'Ukraine sous les bombes", poursuit Olivier Mateu, qui prend l'exemple côté russe des jeunes enrôlés de force par l'armée de Vladimir Poutine.
"Il ne s'agit pas de les soutenir ou pas. (...) On n'est pas pro-russes, mais on n'est pas pro-ukrainiens non plus", martèle donc Olivier Mateu.
"Dans la mesure où les intérêts qui sont défendus par les uns ou par les autres ne concernent en rien l'intérêt de leurs peuples, je vous le dis: on ne soutient aucun des deux, il faut la paix maintenant", conclut le patron de la CGT 13.