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Retraites: pour Gérard Larcher, "le dialogue social est une des grandes faiblesses" d'Emmanuel Macron

Le président du Sénat Gérard Larcher le 2 avril 2023 sur BFMTV

Le président du Sénat Gérard Larcher le 2 avril 2023 sur BFMTV - BFMTV

La semaine prochaine s'annonce chargée pour l'exécutif, avec une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 6 avril et une rencontre avec l'intersyndicale le 5 avril.

L'ESSENTIEL

· Élisabeth Borne doit rencontrer plusieurs groupes parlementaires ainsi que l'intersyndicale cette semaine. Un enjeu déterminant pour une Première ministre. Lire l'article

· Invité de "BFM Politique", le président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé qu'Emmanuel Macron a "perdu la bataille de l'opinion", sur les retraites. Lire la brève

• Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a accusé Jean-Luc Mélenchon d'être passé de "pompier pyromane" à "pyromane". Lire l'article

• Invité de BFMTV, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a assuré que les policiers de la BRAV-M, très critiqués, ne dérapaient "absolument pas" et étaient "indispensables". Lire notre article

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Elisabeth Borne recevra les présidents des groupes parlementaires et les responsables de partis les 3 et 5 avril

"Dans le cadre de l'élaboration d'un programme de gouvernement et d'un nouvel agenda parlementaire, Mme Élisabeth BORNE, Première ministre, recevra les présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que des responsables de partis politiques", écrit Matignon dans un communiqué ce samedi. Ces rencontres sont prévues les lundi 3 et mercredi 5 avril.

"Le dialogue social est une des grandes faiblesses du président de la République", dit Gérard Larcher

"Cette réforme elle doit être conduite, elle est nécessaire", a assuré le président du Sénat Gérard Larcher ce dimanche sur BFMTV, ajoutant n'avoir "jamais connu aucune réforme des retraites qui soit populaire".

Sur celle conduite en ce moment, il y a eu un "déficit de pédagogie" et "le dialogue social est une des grandes faiblesses du président de la République depuis maintenant six ans". Si "j'ai un reproche à faire à l'exécutif c'est celui-là" ajoute-t-il, "le dialogue social nécessite du temps, de l'écoute et beaucoup d'attentions respectueuses avec les autres".

"S'il n'y avait pas de violences, il n'y aurait pas de Brav-M", déclare Gérard Larcher

"Il n'y a pas de violences policières en tant que telles dans un Etat de droit", déclare ce dimanche sur BFMTV le président du Sénat Gérard Larcher, même si "il peut y avoir des policiers violents." Alors que les policiers sont accusés de violences par certains manifestants et par certains élus, "le rôle des policiers c'est de protéger l'état de droit", ajoute-t-il.

Interrogé sur la potentielle supression de la Brav-M, il répond que "s'il n'y avait pas de violences, il n'y aurait pas de Brav-M, c'est parce qu'il y a des violences qu'il y a la Brav-M."

D'après Gérard Larcher, La France Insoumise "s'attaque aux institutions"

D'après Gérard Larcher (LR), président du Sénat, "La France Insoumise, avec un certain nombre d'alliés, a créé un narratif qui s'attaque aux institutions" ces dernières semaines dans l'examen de la réforme des retraites, "ce qui est en jeu c'est la défense de nos institutions".

"Le comportement y compris la violence dans l'hémycicle de l'assemblée antionale, est-ce que vous appelez ça une forme des respect des institutions?", a-t-il lancé.

Marine Le Pen estime qu'Elisabeth Borne est "carbonisée" et "ne peut plus rien faire"

Alors qu'une motion de censure n'a pas été adoptée à neuf voix près au moment de l'adoption de la réforme des retraites, Marine Le Pen a estimé ce dimanche sur LCI que la Première ministre ne peut désormais "plus rien faire".

"Elle aurait dû être remplacée le soir même de la motion de censure parce qu'elle est carbonisée, elle ne peut plus rien faire, quand on a une motion de censure (rejetée) à 9 voix près politiquement elle n'a plus l'auroité, elle ne peut plus engager de réformes" a-t-elle déclaré.

"L'expression de défiance de cette motion aurait dû la pousser à présenter sa démission et le président à lui réclamer".

Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron "a peur du peuple"

Sur LCI, Marine Le Pen a estimé qu'Emmanuel Macron a "peur du peuple".

"Il ne fera ni référendum, ni dissolution. Il ne prend aucun risque", a dénoncé la cheffe des députés du RN.

Elle a également assuré que si le Conseil constitutionnel valide la constitutionnalité de la réforme des retraites, son parti "la changera" en 2027.

"Si le Conseil Constitutionnel ne censure pas cette loi, en 2027, nous changerons cette réforme", a-t-elle déclaré.

Retraites: pour Marine Le Pen, le peuple français est "trahi par son gouvernement et la classe politique"

Alors que la réforme des retraites se heurte toujours à une forte contestation, Marine Le Pen a estimé sur LCI que le peuple français est "trahi par son gouvernement" mais aussi par "l'ensemble de la classe politique à part" le RN.

"Le peuple français n'est pas que trahi par son gouvernement, mais aussi par l'ensemble de la classe politique à part nous, nous avons déposé une motion référendaire" a-t-elle justifié.

Cette motion ayant été rejetée, elle a estimé que les autres partis politiques "sont des hypocrites". "Ils ne pensent qu'à leur intérêt politicien et ne pensent jamais à l'intérêt des Français".

Policiers sur TPMP: "la quasi-totalité ne sont pas de la Brav-M", assure Laurent Nuñez

Après le passage de quatre personnes sur l'émission TPMP (C8) cette semaine, se présentant comme faisant partie de la Brav-M, une enquête a été ouverte. "Des enquêtes sont en cours, il convient d'être extrêmement prudent", a assuré le préfet de police de Paris Laurent Nuñez sur BFMTV ce dimanche.

"On a l'impression que ce sont quatre fonctionnaires de la Brav-M qui sont interrogés" mais "la très grande majorité" n'en sont pas, déclare-t-il, "la quasi-totalité ne sont pas de la Brav-M".

Violences lors des manifestations: pour Marine Le Pen, les forces de l'ordre sont "doublement victimes"

Alors que certains politiques accusent les forces de l'ordre de violences envers des manifestants, Marine Le Pen a estimé sur LCI que les policiers et gendarmes sont "doublement victimes".

"Lorsque qu'Emmanuel Macron jette des Français contre des Français, les policiers et gendarmes sont doublement victimes, de la réforme et des confrontations dont ils sont bien souvent victimes" a déclaré la cheffe des députés du RN.

La BRAV-M ne dérape "absolument pas" déclare le préfet de police de Paris

Des dérapages de la BRAV-M lors des dernières manifestations? "Absolument pas", assure sur BFMTV ce dimanche le préfet de police de Paris Laurent Nuñez. Toutefois, sur les 36 enquêtes ouvertes par l'IGPN depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, "un certain nombre d'investigations peuvent concerner des effectifs de la BRAV-M", a-t-il déclaré, sans donner de chiffres précis.

"Quelques unes concernent la BRAV-M" mais "elle n'est pas forcément sur-représentée", assure Laurent Nuñez. Il assure que cet effectif est "beaucoup plus exposé" que les autres parce qu'il agit en particulier quand il y a des violences. Il a répété que ces policiers étaient "indispensables" pour le maintien de l'ordre.

"Nous n'intervenons que pour mettre fin à des violences", assure le préfet de police de Paris Laurent Nuñez

Le préfet de police de Paris a assuré sur BFMTV ce dimanche que les forces de l'ordre n'intervenaient "que pour mettre fin à des violences" lors des dernières manifestations. "Manifester pacifiquement c'est nous qui garantissons le droit", mais lorsqu'e les forces de l'ordre interviennent "nous ne faisons qu'apporter une réponse proportionnée à des exactions commises pendant ces manifestations".

Le PS ne participera à "aucune consultation" avec Elisabeth Borne avant qu'elle ne rencontre l'intersyndicale

Dans une lettre à la Première ministre Elisabeth Borne, les représentants du Parti socialiste écrivent ne souhaiter "participer à aucune consultation sur la suite du calendrier parlementaire et les modalités de sa définition avant de connaître les suites données à votre rencontre avec l’intersyndicale prévue le 5 avril prochain à la veille d’une onzième journée de mobilisation.

"Notre conviction est que la condition de l’apaisement du pays, comme de la restauration d’un dialogue avec les parlementaires est dans le retrait de la réforme", écrivent des réprésentants du Parti socialiste dans une lettre envoyée à Elisabeth Borne, concernant une potentielle consultation entre le parti de gauche et Matignon. "C’est aux seules fins d’évoquer la situation générale du pays qu’Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, se rendra à votre rencontre."

Le PS demande également, "conjointement avec l’ensemble des groupes de gauche et écologistes de l’Assemblée nationale et du Sénat", d'être reçu par Emmanuel Macron.

Pour Manon Aubry, le gouvernement "utilise toutes les stratégies pour tenter de passer à autre chose"

"Le gouvernement utilise toutes les stratégies y compris de dénigrement et les insultes pour tenter de passer à autre chose" après le passage de la réforme des retraites par 49.3 à l'Assemblée nationale, a lancé l'eurodéputée LFI Manon Aubry sur BFMTV ce dimanche.

Elle s'en est aussi pris à Gérald Darmanin après son interview dans le JDD, dénonçant "une énième provocation insupportable" et une "opération diversion de la part de Gérald Darmanin". "Il ment comme il respire", lance-t-elle.

Pour Manuel Bompard le gouvernement "cherche à faire diversion"

"Le gouvernement est totalement bloqué sur la question des retraites, profondément minoritaire", déclare sur BFMTV ce dimanche Manuel Bompard, député et coordinateur de LFI. Il parle d'un "gouvernement en perdition totale" face à l'opposition des Français à la réforme des retraites.

"Plutôt que d'écouter ce message et de reculer vous avez un gouvernement qui cherche à faire de la diversion, à diaboliser ses adversaires", lance l'élu.

Retraites: pour Jordan Bardella, le "référendum d'initiative partagée, c'est de l'enfumage"

"Ce référendum d'initiative partagée, c'est de l'enfumage", a estimé Jordan Bardella sur BFMTV, à propos du R.I.P, sur lequel le Conseil constitutionnel doit statuer.

"La solution à la crise se trouve dans le peuple", a-t-il estimé, accusant Emmanuel Macron d'avoir un "rapport toxique et malsain avec le peuple français".

"On dirait que ça lui fait plaisir de voir les gens souffrir, de voir des gens qui n'arrivent plus à boucler les fins de mois."

Pour Fabien Roussel, la décision du Conseil constitutionnel ne mettra pas fin à la mobilisation

Alors que le Conseil constitutionnel doit dévoiler sa décision le 14 avril sur la réforme des retraites, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, veut continuer à se mobiliser.

"Je respecte le Conseil constitutionnel, mais c'est pas parce qu'il validera ou invalidera que nous, on va plier les gaules. Nous continuerons de nous battre et de nous opposer", a-t-il déclaré sur France Inter.

Jordan Bardella "espère une censure totale" du texte de la réforme des retraites par le Conseil constitutionnel

"Nous avons déposé un recours devant le conseil constitutionnel. Tous les recours ne sont pas encore terminés. Il y aura un avant et un après ce texte de loi", a déclaré sur BFM Politique Jordan Bardella.

"J'espère une censure totale de ce texte", a ajouté le président du RN.

"Emmanuel Macron a fait un choix irrationnel, de passer en force et d'imposer une réforme que l'immense majorité des Français ne souhaite pas."

Si la réforme des retraites est jugée constitutionnelle, Mélenchon assure que LFI "continuera" à la contester

Sur France 3, Jean-Luc Mélenchon a assuré que si le Conseil constitutionnel estime le 14 avril que la réforme des retraites est constitutionnelle, LFI "continuera" à la contester.

"Le Conseil constitutionnel ne se prononce pas sur la validité de deux ans de retraite en moins, il juge de la constitutionnalité, pas de la loi sociale et de son contenu", a-t-il déclaré. "Nous continuerons à dire que nous ne voulons pas de ces deux années".

Retraites: Mélenchon appelle à des relations "plus décontractées" entre partis et syndicats

Jean-Luc Mélenchon a regretté ce dimanche que "depuis le début (de la contestation contre la réforme des retraites), à l'instigation de Philippe Martinez, il a été décrété que les syndicats géraient ce mouvement et que les politiques restent tranquilles".

"Je plaide pour qu'il y ait une coordination (...) j'aimerais qu'on ait des relations plus décontractées" a-t-il déclaré sur France 3.

Pour la patronne d'EELV Marine Tondelier, Élisabeth Borne propose une "concertation anachronique"

Alors que le gouvernement tente de tourner la page de la réforme des retraites, Élisabeth Borne a proposé une concertation aux différents partis politiques sur les prochaines réformes envisagées par le gouvernement. Une demande refusée par La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts et le Parti communiste.

"On ne rentrera pas dans cette concertation qui est anachronique", a répondu Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, sur LCI ce samedi.

Son parti doit cependant rencontrer la Première ministre mardi sur la question du maintien de l'ordre.

Jordan Bardella sur les accusations de violences policières: "Je ne confonds pas les policiers avec les instructions données aux policiers"

"Je condamne mais je ne jette pas l'oppobre sur l'intégralité de la profession", a déclaré sur BFMTV ce dimanche Jordan Bardella, à propos des accusations de violences policières dans les manifestations de ces dernières semaines.

"Il y a eu dans les mobilisations sociales des images impressionnantes de violences mais les policiers sont là pour appliquer les ordres", a-t-il ajouté, évoquant des "dérapages individuels qui salissent l'image" de l'ensemble de la profession.

"Je ne confonds pas les policiers avec les instructions données aux policiers", a-t-il déclaré.

Mélenchon assure qu'il "n'est pas contre la police" mais attend d'elle qu'elle soit "républicaine et respectueuse"

Jean-Luc Mélenchon a rappelé sur France 3 ce dimanche qu'il n'est "pas contre la police" mais appelé à une polcie "républicaine".

"Je ne suis pas contre la police, je sais qu'un Etat ne peut exister sans la police (...) mais je veux une police républicaine, respectueuse des citoyens".

"A Sainte-Soline le devoir de la police était de permettre aux gens de manifester sans risque au lieu de quoi deux personnes sont dans un état grave", a-t-il ajouté. "Il n'y a qu'un seul coté dans la république, le peuple estsouverain, la police est à son service".

Marlène Schiappa dans Playboy: pour Jean-Luc Mélenchon, c'est "une diversion"

Jean-Luc Mélenchon a estimé que la une de Playboy consacrée à Marlène Schiappa est "une diversion" de la majorité.

"(Macron) lance toutes sortes de trucs de diversion, Olivier Dussopt vient dire qu'il est homosexuel, tout le monde s'en fout, Marlène Schiappa vient dans ce journal, c'est une provoc, le président vient dans Pif, c'est une sorte de distraction" a-t-il déclaré sur France 3.

"Schiappa et les autres fichez le camp, enlevez votre projet de retraites, fichez le camp" a-t-il ajouté.

Jordan Bardella: "Emmanuel Macron a perdu la bataille de l'opinion sur le texte sur les retraites"

"Emmanuel Macron a perdu la bataille de l'opinion sur le texte sur les retraites et il est en train de perdre la bataille de l'ordre public", a estimé le président du Rassemblement national Jordan Bardella, invité de BFM Politique ce dimanche.

Gérald Darmanin sur les violences lors des manifestations: "L'agresseur ne peut pas être vu comme l'agressé"

Au micro d'Europe 1 ce dimanche, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est exprimé sur les affrontements entre forces de l'ordre et manifestants ces dernières semaines, estimant qu'"il ne peut pas y avoir de renversement de valeurs".

"L'agresseur ne peut pas être vu comme l'agressé. Quand on attaque au cocktail Molotov des gendarmes, quand on leur envoie des pavés, on ne peut pas dire que le gendarme est l'agresseur et que le casseur est un gentil manifestant", a-t-il déclaré.

Darmanin: "L'extrême gauche essaie d'avoir par le désordre ce qu'elle n'a pas eu dans les urnes"

"Il y a une complicité évidente entre des gens qui sont rentrés à l'Assemblée nationale et des mouvements d'extrême gauche qui terrorisent", a déclaré ce dimanche Gérald Darmanin sur Europe 1.

"Quand monsieur Mélenchon dit que la police tue, qu'il faut rééduquer les policiers, vous trouvez pas ça terrifiant?", a-t-il estimé, ajoutant qu'"il y a une forme de terreur intellectuelle quand on essaie de défendre" les casseurs.

"L'extrême gauche essaie d'avoir par le désordre ce qu'elle n'a pas eu dans les urnes", a-t-il encore estimé.

Gérald Darmanin accuse Jean-Luc Mélenchon d'être "pyromane"

Après les déclarations de Jean-Luc Mélenchon concernant les débordements liés aux manifestations contre la réforme des retraites et à Sainte-Soline, le ministre de l'Intérieur se pose une nouvelle en garant de l'ordre, en opposition avec ceux qui, selon lui, veulent créer le chaos.

Jean-Luc Mélenchon "est passé de pompier pyromane à pyromane tout court", estime Gérald Darmanin dans le Journal du Dimanche.

"Il ne fait qu'appeler aux manifestations interdites, déverse sa haine sur les policiers, essaie d'obtenir par le désordre ce qu'il n'obtient pas par les urnes", poursuit-il.

Une onzième journée de mobilisation jeudi

Une onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue jeudi 6 avril par l'intersyndicale en France.

Les écologistes ont dit non à un rendez-vous chez Borne

Les écologistes ont décliné samedi la proposition de rendez-vous avec Elisabeth Borne pour évoquer l'après-réforme des retraites, jugeant qu'il faut "apaiser" le pays par le retrait ou a minima la suspension du projet, ont-ils indiqué samedi à l'AFP, rejoignant le boycott de LFI et du PCF.

>>> Lire notre article

Réunion entre Borne et l'intersyndicale mercredi prochain

Sophie Binet, élue vendredi à la surprise générale lors du congrès de la CGT, a annoncé lors de son premier discours que "l'intersyndicale unie" rencontrerait la Première ministre Élisabeth Borne le 5 avril prochain, à l'invitation du gouvernement, "pour exiger le retrait de la réforme" des retraites.

"Je me réjouis effectivement que l'intersyndicale vienne à la rencontre que j'ai proposée. Chacun pourra aborder les sujets qu'il souhaite, et pour notre part on expliquera aussi notre position", a déclare Élisabeth Borne.

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