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Hôpitaux de Paris: la grève des urgentistes se poursuit après un nouvel échec des négociations

En grève, les professionnels des services d'urgence ont manifesté devant le siège de l'AP-HP ce mardi.

En grève, les professionnels des services d'urgence ont manifesté devant le siège de l'AP-HP ce mardi. - BFM Paris

Une réunion de négociation entre la direction de l’AP-HP et le personnel gréviste des services des urgences s’est soldée par un échec ce mardi. Les urgentistes ont décidé de poursuivre le mouvement, ils réclament la création de 700 postes.

La grève se poursuit à l’AP-HP. Après deux heures de discussion avec la direction de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, les professionnels des services d'urgence d'une dizaine d'établissements parisiens ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève. Ils avaient au préalable manifesté devant le siège de l'AP-HP, s'allongeant au sol pour dénoncer "la mort des services d'urgence". 

Au cours de la réunion avec les représentants du personnel, la direction a proposé le versement d’une prime de 100 euros. Proposition rejetée par les grévistes du fait de l’exclusion des aides-soignants de cette prime. La direction est par ailleurs restée sur sa proposition de créer 61 postes pour l’ensemble des services d’urgence de Paris. Des créations de poste jugées largement insuffisantes pour les urgentistes qui en réclament 700.

"Le chiffre qui est avancé peut paraître très important mais c'est simplement pour assurer la sécurité des patients", a défendu sur BFM Paris Christophe Prud'homme, médecin urgentiste, qui déplore des propositions de la direction "très en-deçà des revendications". 

Dans les prochains jours, les grévistes entendent durcir leur mouvement entamé mi-mars. L'accueil des patients reste néanmoins assuré dans es différents services touchés. 

Carole Blanchard avec Barthélémy Bolo