Le gel d'avril n'a touché que "5% du vignoble bordelais"

L'épisode "n'a rien à voir" avec le gel tardif de 2017 qui avait entraîné "une perte de 40%" des récoltes - Mehdi Fedouach - AFP
L'épisode "n'a rien à voir" avec le gel tardif de 2017 qui avait entraîné "une perte de 40%", a annoncé mercredi l'interprofession qui estime que les dernières nuits de gel n'auront pas d'impact sur la récolte.
"D'après les premiers retours que nous avons eus pour certaines parcelles très localisées et très exposées au vent d'Est, très froid, l'impact pourrait être de 50%", a toutefois précisé Christophe Château, directeur de la communication du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB).
Par ailleurs, contrairement à la grêle qui frappe généralement sur des couloirs de vigne très localisés, le gel a touché "tout le vignoble (Graves, Médoc, Entre-deux-Mers, Libournais, Nord-Gironde), toutes les zones du département de la Gironde sont impactées, surtout dans les parties basses", selon le CIVB.
"Mais rien à voir avec le gel tardif de 2017 qui avait frappé le 27 avril, à une période critique, après la poussée des contre-bourgeons", a souligné Christophe Château. Cette année-là, "40% de la récolte globale avait été perdus et jusqu'à 100% sur les vignobles les plus touchés", rappelle-t-on au CIVB. Deux nuits de gel printanier avaient fouetté le vignoble bordelais, avec des températures atteignant -5°, -6°, et sévi jusqu'aux vignobles des Charentes (Cognac), d'Alsace, du Jura.