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Finances publiques

"Je ne suis pas en train de marchander": François Bayrou inflexible sur l'effort de 44 milliards d'euros

Le Premier ministre français François Bayrou pose pour une photo avant une interview avec le journaliste français Gilles Bouleau au journal télévisé de TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 10 juin 2025.

Le Premier ministre français François Bayrou pose pour une photo avant une interview avec le journaliste français Gilles Bouleau au journal télévisé de TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 10 juin 2025. - Photo par GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Le Premier ministre s'est dit prêt à négocier avec les oppositions sur le budget à condition que les parlementaires lui votent la confiance le 8 septembre.

François Bayrou n'entend pas changer de méthode. "Je ne suis pas en train de marchander", a-t-il indiqué sur TF1 ce mercredi 27 août, inflexible sur le niveau d'économies du prochain budget pour 2026.

"Sur tous les sujets je suis prêt à discuter sauf un: l'effort qu'on doit faire pour que la France sorte de la trajectoire de surendettement", a-t-il indiqué, ajoutant que les 44 milliards d'euros d'économies qu'il a proposé étaient "probablement" le seuil nécessaire.

"Si on est d'accord sur la gravité de la situation, on aura un mois après pour regarder les choses", a-t-il indiqué.

Le Premier ministre continue de concevoir le vote de confiance du 8 septembre comme "un vote pour dire si les parlementaires partagent (son) constat".

Concertations à Matignon

Le maire de Pau entend désormais recevoir les chefs de partis la semaine prochaine. Les dirigeants des principales forces politiques du pays seront conviés à Matignon à partir de lundi, a fait savoir l'entourage du Premier ministre. Soit une semaine à peine avant l'engagement de la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée.

François Bayrou peut au moins compter sur l'appui du chef de l'État, qui a apporté "son total soutien à la démarche" lors du Conseil des ministres mercredi matin, a rapporté la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.

P.L