Ce mythique restaurant passe à la semaine de 3 jours et demi

La vitrine mondiale de la cuisine du chef Auguste Escoffier a profité d'une récompense de la Liste pour faire cette annonce à ses salariés.

Véritable institution gastronomique de Narbonne -et de France, Les Grands Buffets a été pensé par Louis Privat il y a plus de 30 ans. Le restaurant est aujourd'hui une place de choix pour découvrir tous les plats emblématiques de la cuisine française au même endroit.

Un concept de buffet à volonté inédit qui a retenu l'attention de la Liste, le guide mondial des meilleures adresses culinaires. Les Grands Buffets a reçu le prix spécial de l'Authenticité et de l'Artisanat, récompensant l'engagement de Louis Privat et son équipe dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine culinaire tricolore.

"Être les gardiens de l’héritage d’Auguste Escoffier, c’est prolonger son rêve en offrant à chaque convive une expérience où la cuisine rencontre l’art de vivre à la française", a précisé Louis Privat à L'Indépendant.

3,5 jours de travail, 3,5 jours de repos

Mais ce n'est pas la seule annonce qui a marqué ce temps fort pour Les Grands Buffets. Le restaurant a également dévoilé une nouvelle organisation interne pour 2025: ses maîtres d'hôtel, chefs de rang et serveurs auront désormais une semaine de travail réduite à 3,5 jours pour 3,5 jours de repos. Le tout en maintenant des rémunérations parmi les plus élevées du secteur.

"Cette mesure reflète notre conviction que le bien-être des collaborateurs est essentiel à l’excellence de l’expérience client", a déclaré Louis Privat.

L'établissement avait déjà décidé d'adopter la semaine des 35 heures dès 1998, soit deux ans avant la réforme de Lionel Jospin en 2000 qui l'a rendue obligatoire en France. Les Grands Buffets fait aussi valoir le maintien du niveau de salaires et de primes pour son personnel lors des fermetures engendrées par la crise sanitaire mais aussi le fait de réviser les salaires chaque semestre pour prévoir une indexation à l'inflation plus juste.

Pierre Berthoux