Moins de courses, de transports en commun... Les habitudes que les Français veulent conserver

Les Français ont pris de nouvelles habitudes durant le confinement et la plupart comptent les conserver au moins en partie.

Comment sera la vie des Français de l'ère post-Covid? Alors que 65% des Français considèrent que le pire de la crise sanitaire est derrière eux, il semble que la période aura des répercutions sur le long terme sur leur mode de vie. C'est ce qui ressort de la dernière étude de l'Observatoire Cetelem. 

La période traversée en ce début 2020 a marqué un tournant dans ce qui constituait la vie "normale" pour la plupart des sondés. Ainsi, près de 7 Français sur 10 (67%) estiment ainsi qu’il sera impossible de retrouver leur vie d’avant, et pensent qu’une "nouvelle normalité" prendra sa place. 77% des Français comptent en effet conserver leurs nouvelles habitudes de consommation.

A commencer par les courses. La crise a chamboulé notre façon de consommer avec un fort développement de l'achat en ligne et de la proximité. Ces comportements devraient s'inscrire dans le long terme. 34% des Français pensent réduire leur fréquentation des magasins pour faire leurs courses et 25% comptent avoir plus recours au drive et et à l'achat en ligne qu'avant la crise.

Des loisirs moins coûteux

Les Français indiquent également une certaine défiance par rapport aux transports en commun, que 45% déclarent moins vouloir utiliser. Ce qui se ferait moins au profit de la voiture, que 18% seulement comptent utiliser davantage, qu’à celui des mobilités douces: 27%.

Des Français plus individualistes et plus soucieux de l'avenir. L'épargne reste ainsi une priorité pour 77% d'entre eux même si les intentions de consommation (27% comptent la privilégier) progressent de trois points depuis la fin du confinement.

Une consommation que les Français souhaitent plus responsables. Ainsi un accent est particulièrement porté sur la consommation locale: 43% veulent consommer davantage Français ou dans les circuits courts, quitte à payer un peu plus cher leurs produits.

En revanche, les arbitrages se feront au détriment des dépenses de loisirs. Crise économique se profilant ou craintes sanitaires persistantes, ils envisagent plus de sobriété dans leurs dépenses, que ce soit au niveau de leurs sorties au restaurant (42%), leurs sorties culturelles (38%) et leurs voyages (41%).

https://twitter.com/FredericBianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco