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Franck Mathais de JouéClub: "Il n'y a plus de cartes Pokémon car le fabricant n'en a plus"

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Invité sur BFM Business ce mercredi, le porte-parole de JouéClub prévient que les cartes Pokémon sont en rupture de stock dans ses magasins. "Le fabricant n'en a plus", précise Franck Mathais.

Mauvaise nouvelle pour ceux qui en avaient commandé à Noël, les cartes Pokémon sont en rupture de stock dans certaines enseignes. Comme chaque mois de décembre, certains jouets manquent à l'appel dans les magasins. Des succès inattendus, alimentés par le bouche à oreille chez les enfants, que les industriels n'ont pas anticipé.

Pour le cru 2021, ce sont donc les cartes Pokémon qui se feront plus rares sous les sapins. "C'est très récent", assure sur notre antenne Franck Mathaisporte-parole de JouéClub. "Jusqu'au 10 décembre, on a été capable de servir nos clients".

"Il n'y a plus de cartes Pokémon car le fabricant n'en a plus. Le marché du jouet est un marché sur lequel on anticipe. Tous nos achats en magasin, ce sont des commandes qui ont été passées il y a six à huit mois", précise Franck Mathais, invité du Grand Journal de l'Eco.

"On a pas la boule de cristal. Quand la demande est supérieure à nos prévisions, effectivement, on peut se retrouver dans des phénomènes de rupture comme c'est le cas ici. D'autant plus qu'avec les cartes Pokémon, il y a la population adulte qui fait de la spéculation sur les cartes qui est venue se greffer à la demande", ajoute le porte-parole du leader français du jouet.

Les prix des jouets sont stables

Comme d'autres secteurs, celui du jouet a été très impacté par les tensions sur la chaîne d'approvisionnement qui ont fait suite au rebond de la demande mondiale de marchandises. La Chine, où sont produits de nombreux de jouets, peine à faire face à la demande.

"Ce sont plutôt les gros jouets qui ont été pénalisés par les tensions logistiques car du fait de leur volume, on en met peu dans les conteneurs. Compte-tenu de l'augmentation des tarifs des conteneurs, c'était pénalisant", explique Franck Mathais.

L'augmentation des prix du fret et de celui des matières premières a laissé craindre une envolée des tarifs des jouets en cette fin d'année. Certains produits ont en effet augmenté, à l'image des Barbies de Mattel.

"On a environ 15% à 20% de produits qui ont augmenté, et on se situe au niveau de l'inflation. Sur l'ensemble de notre marché, les prix sont stables. Et le prix de vente moyen sur la saison baisse de 2% cette année", tempère Franck Mathais.
https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech