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Farine, sucre, poulet... Que valent les produits "premiers prix"?

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La revue 60 millions de consommateurs a comparé pour 10 aliments les grandes marques avec les produits "premiers prix" plébiscités en période de forte inflation.

Les produits "premiers prix" sont parfois de bonnes alternatives, surtout les moins transformés, selon une étude publiée ce jeudi. "50% des matchs gagnés contre les grandes marques", annonce le magazine 60 Millions de consommateurs, édité par l'Institut national de la consommation (INC), après avoir passé au crible "110 produits", a expliqué sa rédactrice en chef, Sophie Coisne, lors d'un point-presse présentant un hors-série qui sort en kiosques ce jeudi.

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Observant que les premiers prix sont largement plébiscités par les consommateurs depuis le début de la crise inflationniste en France, le magazine a jugé intéressant d'observer leur "intérêt nutritif et qualitatif", précise sa rédactrice en chef.

Il en ressort que pour les produits les moins transformés, farine, sel ou sucre par exemple, les compositions diffèrent assez peu et que les produits premiers prix, moins chers, sont donnés gagnant.

Gâteaux au chocolat, pâte à tartiner: avantage pour les grandes marques

Pour les coquillettes, le magazine rappelle quand même qu'il est "impossible" de savoir quelle sera la qualité en bouche des pâtes "avant de s'en servir une assiette". Mais comme le produit premier prix (en l'occurrence du leader de la grande distribution alimentaire E.Leclerc) "est presque deux fois moins cher" au kilo que l'équivalent de grande marque, il "mérite d'être testé", estime-t-il.

En revanche, les produits premiers prix animaliers, "oeuf, poulet, boeuf ou sardine" perdent leur match face aux grandes marques, en raison des conditions d'élevage des animaux ou de leur alimentation, a relevé Sophie Coisne.

Enfin, les produits élaborés, gâteaux au chocolat, pâte à tartiner présentent "peu d'ingrédients nobles, beaucoup d'additifs, peu d'éthique environnementale", relève le magazine dans un communiqué, appelant à "bien lire les étiquettes".

"Ils ne donnent pas toujours accès à une alimentation de qualité, comme c'est le cas des jambons blancs et des pains au chocolat bourrés d'additifs!", prévient-il.

Toutefois, les équivalents de grande marque ne sont pas toujours exemplaires non plus. "Seules deux pâtes à tartiner pas chères rivalisent avec le célébrissime Nutella sur la quantité de noisettes", observe le magazine, "mais toutes regorgent de sucre et de mauvais gras".

OC avec AFP