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Céréales ukrainiennes: si l’accord n’est pas renouvelé, les prix pourraient “grimper” selon le ministre de l’Agriculture

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Alors que la Russie vient de suspendre sa participation à l'accord sur les céréales en mer Noire, cela pourrait avoir pour effet de faire “grimper” les prix en France. Un effet rebond que redoute le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, invité sur le plateau de Franceinfo ce matin.

Alors que l’envolée des températures se poursuit en Europe cette semaine, les perspectives de sécheresse et de stress hydrique continuent d’alimenter les inquiétudes d’un secteur agricole en tension constante.

À cela s’ajoute un contexte géopolitique ukrainien qui n’est pas sans conséquences. Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, a partagé ses inquiétudes sur le plateau de Franceinfo ce matin, présageant le non-renouvellement de l’accord permettant les exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire en toute sécurité malgré le conflit en Ukraine.

Un “effet rebond” pouvant “faire grimper les prix”

“L’alimentation est une affaire géopolitique”, estime Marc Fesneau, rappelant “la responsabilité de M. Poutine de faire en sorte que les gens dans le monde puissent se nourrir”.

Si les conséquences sur “les pays les plus dépendants du blé ukrainien” sont davantage inquiétantes, Marc Fesneau admet que le contexte pourrait engendrer un “effet rebond” en France pouvant “faire grimper les prix. Il cite en particulier l’éventualité d’une non-prolongation de l’accord céréalier ukrainien. Scénario finalement confirmé quelques minutes plus tard avec l’annonce du Kremlin de son souhait de se retirer des négociations.

Pierre Berthoux