Agnès Pannier-Runacher: "Un dispositif "gros rouleur" est prévu pour septembre"

Affaire Abbad: "Il n’y aura aucune impunité", affirme Agnès Pannier-Runacher - RMC
Diminuer les émissions de CO2 tout en aidant les Français à se payer du carburant. C'est la mission complexe qui échoie à la nouvelle ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Invitée sur BFMTV, la ministre qui était en charge de l'industrie dans le gouvernement précédent suscite le scpeticisme des associations écologistes.
"On vient de nommer deux perdreaux de l’année à l’Environnement", a ainsi commenté le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg à l'annonce de la désignation des deux ministre en charge de cette problématique Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher.
"Je suis de l'écologie des solutions pas de l'écologie des illusions", a commenté ce mardi sur BFMTV la nouvelle ministre de la Transition énergétique.
Dispositif "gros rouleurs"
Des solutions de long terme comme l'électrification du parc automobile à échéance 2050 mais aussi de court terme avec la flambée du carburant dans le contexte de la guerre en Ukraine.
"Nous travaillons à nous désensibiliser et ne plus dépendre du carburant russe, toute l'Europe le fait, rappelle la ministre. On a une task force au ministère de la Transistion énergétique qui matin, midi et soir vont chercher des fournisseurs alternatifs de carburants pour amortir le choc d'une sanction éventuelle sur le carburant."
Se passer du carburant tout en limitant la facture pour les automobilistes français alors que les prix de l'essence ont enflé de près de 9 centimes sur la semaine écoulée. Si le gouvernement travaille à un projet de loi pouvoir d'achat pour l'après-législatives, les automobilistes devront attendre la rentrée pour un nouveau coup de pouce.
"Nous travaillons à un dispositif qui permet d'être plus fin et d'accompagner en particulier ce qu'on appelle les "gros rouleurs", tous ceux qui ont besoin de carburant pour travailler et qui ont une consommation obligée, confié Agnès Pannier-Runacher. C'est encore à l'étude, nous y travaillons."
La ministre de la Transition énergétique rappelle par ailleurs que les mesures déjà effectives sur les prix du carburants resteront en place au delà du 31 juillet comme initalement prévu.
"Nous avons mis en oeuvre des mesures pour faire en sorte que les Français ne portent pas ce coût d'augmentation du carburant, assure la ministre. Aujourd'hui du côté de Paris on est au dessus de 2 euros du litre à la pompe et nous avons mis en place une diminution de ce prix de 18 centimes pour les particuliers, 15 centimes pour les entreprises, ce n'est pas rien."
