Tensions au conseil métropolitain de Nice: Christian Estrosi assure que la situation "s'est beaucoup calmée"

Une semaine après un conseil métropolitain mouvementé -lors duquel 18 maires de la métropole de Nice avaient claqué la porte- Christian Estrosi indique sur BFM Nice Côte d'Azur qui l'ensemble des maires ont voté pour des mesures qu'il a proposées ce jeudi.

Le 7 novembre dernier, 18 maires avaient claqué la porte du conseil métropolitain de Nice, accusant Christian Estrosi de ne pas les avoir conviés à une réunion de travail. Invité de BFM Nice Côte d'Azur ce jeudi 14 novembre, le maire de Nice a affirmé que la situation s'est, depuis, "beaucoup calmée".

"Je vois que ça s'est beaucoup calmée, beaucoup apaisée en moins de cinq ou six jours", a-t-il assuré.

Une réunion ce jeudi

Car dans la matinée, ce jeudi, Christian Estrosi a réuni les 51 maires siégeant au conseil métropolitain de Nice. "Je réunis de manière facultative le conseil de tous les maires, sans en exclure un seul", a-t-il détaillé.

Une réunion lors de laquelle l'édile explique qu'il "demande conseil sur ses propositions et celles de l'exécutif métropolitain avant les séances du Conseil. Ce jeudi matin, cela a été le cas "sur la décision d'orientation budgétaire et les votes du taux de fiscalité, sur la part d'investissement par rapport au coup de rabot que va donner le gouvernement sur l'ensemble des collectivités".

"À l'unanimité, les 51 maires de la métropole ont voté en faveur de mes propositions", a assuré le maire de Nice.

Un conseil métropolitain mouvementé

Le 7 novembre dernier, ces 18 maires de la métropole de Nice avaient dénoncé le fait de ne pas avoir été mis au courant du réunion de travail en amont du conseil au Centre universitaire méditerranéen. Une réunion faite habituellement en compagnie de tous les maires.

Ces élus qualifiaient cet "oubli" de véritable exclusion. Mais du côté du camp Estrosi, le son de cloche était radicalement différent: les maires étaient bien conviés à la réunion, mais auraient décidé de ne pas s'y présenter. En séance, Christian Estrosi a répondu aux frondeurs: "c'est vous qui avez décidé de suivre l'extrême droite!". Un affront pour les élus qui avaient décidé de se lever et de quitter le conseil en plein milieu de séance.

Parmi les 18 maires qui ont quitté la séance, figuraient Julie Charles la maire de Saint-Jeannet, Christophe Trojani à la tête de la mairie de Villefranche-sur-Mer, ou encore Bertrand Gasiglia, l'édile de Tourrette-Levens.

Marine Langlois