Premier ministre: 900 manifestants contre le "coup de force de Macron" à Nice selon la police, 1200 selon les syndicats

Ce samedi 7 septembre, des centaines de niçois sont descendus dans les rues pour faire front après la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre par Emmanuel Macron. D'après la police, 900 personnes ont défilé, contre 1.200 selon les syndicats.

Plusieurs centaines de manifestants ont fait savoir leur colère ce samedi 7 septembre dans les rues de Nice à la suite de la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre. Selon la police, 900 personnes ont défilé dans la ville, contre 1.200 pour les syndicats.

Front Populaire Etudiant, CGT, France Insoumise, Ecologistes... Ils étaient nombreux à prendre le départ sur la Place Garibaldi à 10h, avant de traverser la Place Massena. Louane, adhérante du Front Populaire Etudiant, dénonce "un coup de force démocratique".

"On estime que ce n'est pas représentatif de la démocratie dans laquelle on est censé vivre en France, c’est-à-dire une démocratie où les élus et les gens qui nous représentent sont des gens qui nous représentent par rapport à nos votes", explique-t-elle.

La "droite dure" de Michel Barnier

Pour d'autres, ce rassemblement est utile pour exprimer leur colère alors qu'ils ont le sentiment de s'être "fait voler les élections". C'est le cas de Soumaïa, militante NFP. "Je me suis déplacée pour aller voter et au final Macron a choisi la droite et la droite dure. Moi, je n’ai pas voté pour ça", dénonce-t-elle.

"Il est clair que ce qu’il a fait est légal, mais ce n'est pas légitime, car le parti qui est arrivé en majorité, même si elle est relative, c’est le NFP. Moi, j’ai voté pour ce programme”, ajoute-t-elle.

Elle dénonce en outre le positionnement de Michel Barnier en "droite dure" et son conservatisme sur les questions sociales. Lyon, Rennes, Paris, Amiens... Au total, plus de 150 rassemblements sont prévus en France.

Emilie Flamain avec Mélanie Hennebique