"On préserve notre territoire": à Blausasc, 1500 habitants, des vigiles sont désormais postés devant les écoles

Des vigiles assurent la sécurité devant les quatre lieux accueillant les jeunes publics de la commune de près de 1500 habitants. Un choix assumé de la municipalité.

Un choix qui suscite des interrogations. Blausasc est un petit village maralpin d'environ 1500 habitants sans histoire. Mais le 4 novembre dernier, le maire LR Michel Lottier a annoncé sur son compte Facebook que des vigiles allaient être déployés devant les quatre structures d'accueil à l'éducation des plus jeunes (écoles, crèches) de la commune.

"Information pour les parents, il y aura un vigile à La Pointe pour l’école maternelle, la Mam et la crèche et un à l’école du village. La sécurité de nos enfants est primordiale", écrivait-il.

"On ne cède pas à la panique"

Ce jeudi 23 novembre, le maire revient sur cette décision au micro de BFM Nice Côte d'Azur, assurant qu'il n'y a "rien qui est menaçant à Blausasc".

"Mais le problème, c'est qu'on parle d'équité de surveillance du territoire. Si on met le garde champêtre aux écoles, il ne surveille plus la commune", explique Michel Lottier.

"La sécurité, elle n'est pas menacée mais posons-nous la question à l'envers. Est-ce qu'il faut se poser la question après qu'il y ait eu un fait? En France souvent, on se pose des questions après que le fait soit acté. (...) On n'est pas là pour ça, nous les élus. On est là pour devancer, on n'est pas là pour subir le futur", insiste le maire.

Michel Lottier est catégorique: "On ne cède pas à la panique, on se préserve de la panique. On préserve la vie des gens, on préserve notre bonheur, on préserve notre territoire."

L'élu assure également que le coût de ces vigiles (110 euros par enfant) est supporté par la municipalité et n'engendra pas d'augmentation des impôts locaux. Le contrat avec la compagnie Monaco Sécurité privée a été signée jusqu’à fin décembre.

Arthur Descudet avec Marine Langlois