Nice: les trottinettes et vélos électriques interdits dans le centre-ville à partir du 1er juin

Une fois encore, le centre-ville de Nice se traversera à pied cet été. La ville prévoit de réactiver les arrêtés qui prévoyaient déjà l'année dernière l'interdiction des appareils motorisés dans la zone piétonne de la place Masséna, le Vieux-Nice et l'avenue Jean Médecin.
À partir du 1er juin, tous les utilisateurs de vélos électriques, trottinettes ou encore hoverboards devront donc mettre un pied à terre pour ciculer dans ces trois zones.
"Il ne s'agit pas d'empêcher un mode de déplacement"
Pour la mairie, il s'agit de "donner à chacun sa place" dans des rues où plusieurs milliers de touristes sont attendus cet été.
"Il ne s'agit pas d'empêcher un mode de déplacement, mais il s'agit de donner à chacun sa place, explique Gaël Nofri, adjoint à la mairie délégué à la circulation et à la logistique urbaine au micro de BFM Nice-Côte d'Azur.
Il indique également que ce périmètre pourrait aussi bientôt prendre en compte "l'espace piéton de la promenade des Anglais".
Certains commerçants se félicitent du renouvellement de cette mesure qui s'accompagne d'une amende de 38 euros en cas d'infraction. "C'est dangereux pour tout le monde, surtout pour les touristes qui viennent dans le Vieux-Nice", estime l'un d'entre eux.
"Ça pourrait se comprendre s'il y avait des pistes cyclables"
Mais si cette interdiction de circulation des véhicules motorisés semble relever du bon sens pour certains utilisateurs, elle fait aussi de nombreux mécontents.
"On dit que c'est la ville du vélo mais c'est complètement ridicule, quand ils ont fait les trams, ils n'ont même pas prévu de pistes cyclables, on a maintenant un espace extrêmement restreint pour cirucler", déplore l'un d'entre eux.
Même constat pour Guillaume qui regrette le manque de pistes cyclables. "Ça pourrait se comprendre s'il y avait des pistes cyclables qui permettaient d'accéder un peu partout, (...) ce qui serait bien, c'est qu'ils fassent une piste cyclable qui permette de traverser la place Masséna".
"Je trouve que ce n'est pas très correct parce qu'une trottinette ce n'est pas comme si c'était une moto", juge encore Kevin.
À la fin de l'été, la mairie fera le bilan de cette interdiction et s'interrogera sur sa prolongation au reste de l'année. La mesure avait déjà été mise en place à l'été dernier après qu'un enfant ukrainien de cinq ans avait été mortellement percuté par une trottinette.