Nice-Cologne: le supporter blessé après avoir chuté des tribunes placé sous contrôle judiciaire

Des hooligans de Cologne dans les tribunes de l'Allianz Riviera - ICON Sport
Les terribles images de sa chute ont fait le tour des réseaux sociaux. Le supporter tombé des tribunes de l'Allianz Riviera en amont de la rencontre Nice-Cologne, a été placé sous contrôle judiciaire, selon les informations de BFM Nice Côte d'Azur. L'homme de 33 ans avait été placé en garde à vue directement à sa sortie de l'hôpital, après 48 heures passées dans le coma.
Suspecté d'avoir participé à des violences en réunion avant le match, mais aussi d'usage de fusée ou d'artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive, et de jet de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes dans une enceinte sportive, B.S. a demandé ce jeudi le renvoi de l'audience lors de sa comparution immédiate.
Arrivé dans le box des détenus mal en point, il souffre encore de ses blessures: huit côtes cassées ainsi que l'omoplate. Elyes Ksia, son avocat, estime qu'il n'était "pas en mesure de répondre ses actes", n'ayant "pas eu le temps de se reposer" et donc de préparer sa défense.
"C'est la première fois"
Le tribunal correctionnel de Nice a accepté sa demande, estimant que le mis en cause ne présentait pas de risque de réitération. L'intéressé est cependant interdit de se rendre dans un stade de football ou dans toute autre enceinte sportive en attendant la nouvelle audience, programmée le 25 janvier.
Inconnu des services judiciaires, B.S. dispose d'un casier judiciaire vierge. Il s'est présenté au tribunal comme supporter du Paris Saint-Germain, mais aussi de Cologne, d'où sa présence dans les travées du stade.
Pour rappel, une centaine d'individus se revendiquant comme supporters du PSG étaient présents aux côtés des fans allemands pour en découdre avec les ultras niçois. Il s'agissait de membres des "Supras Auteuil", un groupe dissous lors du plan Leproux en 2010, et qui n'est plus reconnu par le PSG.
Père de deux filles, pacsé avec sa compagne depuis 2017, le chauffeur de bus employé par la RATP a montré des regrets lors de l'audience. "J'ai mis en péril ma vie de famille, a-t-il déclaré. Je ne sais pas quoi vous dire, c'est un accident. C'est la première fois."