Mort de Noam écrasé par un train touristique à Cannes: le conducteur condamné à 1 an avec sursis, une amende pour la mairie

Le tribunal de Grasse - BFM Nice Côte d'Azur
Le conducteur du train touristique qui a écrasé Noam, âgé 18 mois, le 4 août 2020 à Cannes, a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis pour son manque de vigilance ayant conduit au drame. La mairie a également été condamnée.
Le procès de cet accident tragique s'était ouvert le 21 mars, au tribunal de Grasse. La mère du petit garçon avait notamment témoigné au début du procès.
Le procureur avait requis 36 mois d’emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire contre le conducteur du train, reconnu comme étant expérimenté, mais coupable d’un manque de vigilance ayant conduit au drame.
Le 4 août 2020, vers 16 heures, la mère du garçon de 18 mois, est en vacances à Cannes lorsque son fils échappe brièvement à sa vigilance avant d’être percuté par le petit train touristique circulant sur la promenade.
Le véhicule a roulé une première fois sur l’enfant, puis une seconde fois, faute d’avoir immédiatement perçu la situation. Malgré l’intervention des secours, le petit garçon est mort.
Toutes les parties mises en cause condamnées
Les autres parties mises en cause, à savoir la société de loisirs cannoise qui employait le chauffeur et la mairie de Cannes, ont également été condamnées des faits qui leur ont été reprochés.
La société de loisirs a été condamnée à une amende de 50.000 euros pour avoir négligé la sécurité et ne pas avoir défini de règles claires pour la circulation du train en zone piétonne.
La mairie de Cannes a, elle, été condamnée à une peine supérieure à la réquisition du procureur de la République. Elle écope d'une amende de 100.000 euros assortie à l’obligation de publier cette décision dans la mairie de la commune.
Toutes les parties disposent désormais de 10 jours pour interjeter appel.