Meurtre de Salomé: son ex-compagnon condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Salomé - Photo fournie par la famille
L'ex-compagnon de la jeune Salomé, accusé de son meurtre, a été condamné à l'issue du procès à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans ce jeudi à mi-journée, a appris BFM Nice Côte d'Azur.
Ce dernier écope également d'une interdiction de détenir ou porter une arme pendant 15 ans ainsi qu'une période inéligibilité d'une durée de dix ans. Amin Mimouni, 29 ans, dispose de dix jours pour faire appel de sa condamnation.
La réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de 22 ans avait été requise par l'avocat général ce mercredi à Nice contre le meurtrier de Salomé, qui l'avait battue à mort et abandonnée sous un tas de détritus en 2019 à Cagnes-sur-Mer.
L'accusé connu pour ses violences
Rapidement interpellé après la découverte du corps de la jeune femme par un passant, à proximité d'une voie ferrée, l'homme, né en 1993, avait contesté pendant sa garde à vue toute violence sur sa petite amie, évoquant juste une dispute. Il avait ensuite évoqué "le trou noir".
Le meurtre avait eu lieu dans la nuit du 30 au 31 août 2019, à quatre jours de l'ouverture du Grenelle contre les violences conjugales.
L'affaire avait aussi soulevé des questions concernant l'intervention de la police, alertée par téléphone qu'un "jeune massacr(ait) une fille", mais qui n'avait trouvé aucune femme lors de son intervention.
La justice avait alors décidé de saisir l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) "sur la vérification de l'existence de non-assistance à personne en péril", avait précisé la procureure de la République de Grasse. Un policier avait finalement reçu un blâme.
Avant l'ouverture du procès lundi matin, un collectif s'est réuni devant le palais de justice de Nice, brandissant des banderoles réclamant "Justice pour Salomé".