Marineland: l’organisation One Voice mobilisée ce samedi devant le parc pour dénoncer le possible transfert des orques en Espagne

Fermé depuis le 5 janvier, le parc aquatique Marineland doit décider du sort de ses deux dernières orques présentes sur site. Une demande de transfert vers un nouveau parc situé aux Canaries a été choisie. Face à cette décision, des militants de l'association One Voice ont manifesté, ce samedi 15 février, à Antibes.

La direction de Marineland indiquait, le mardi 11 février à BFMTV.com, son intention d'envoyer ses deux dernières orques en vie dans un nouveau parc, situé à Tenerife sur les îles Canaries espagnoles.

Un possible transfert qui a fait bondir les militants de l’association de défense des animaux, One Voice, qui ont décidé de manifester devant le parc à Antibes, ce samedi 15 février.

Une étape vers la Chine

Au total, ils étaient 70 membres de l’organisation à se tenir devant Marineland. Pour eux, l’Espagne ne serait qu'une étape avant un transfert des deux orques vers la Chine.

"Nous avons appris que les phoques et les otaries partis en Espagne à la fin de l’année ont déjà été transférés en Chine. Donc l’Espagne est une sorte de plaque tournante du trafic d’animaux pour contourner la loi française et nous sommes très inquiets pour les orques, car c’est ce qu’il risque de leur arriver", s’inquiète, Jessica Lefèvre, porte-parole d'One Voice, auprès de Nice-Matin.

Pour le moment, Wikie et Keijo doivent rester dans le parc d’Antibes en attendant que l’expertise judiciaire ordonnée par la cour d’Appel d’Aix-en-Provence sur l’état de santé des animaux se termine.

"On espère que l’expertise dure assez longtemps pour que le sanctuaire en Nouvelle-Écosse soit terminé et prêt à accueillir les orques, car cette option reste à nos yeux la meilleure", fait valoir la bénévole, à Nice-Matin.

D’autres associations que One Voice ont aussi exprimé leur hostilité à ce possible transfert en Espagne. Ce mardi, l'ONG Sea Sheperd partageait sur X son inquiétude face à cette annonce, annonçant rencontrer dans la journée de mercredi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.

Sylvain Allemand