BFM Côte d'Azur
Cote dAzur

Le navire de Greenpeace en route pour le sommet des océans à Nice, malgré une interdiction d'accès au port

L'Artic Sunrise de Greenpeace (photo d'illustration).

L'Artic Sunrise de Greenpeace (photo d'illustration). - ERNESTO BENAVIDES / AFP

Malgré son interdiction d'accès au sein du port, le navire Arctic Sunrise de Greenpeace est en route pour Nice, où l'ONG compte profiter du sommet sur les océans pour dire "non à l'exploitation minière en eaux profondes".

Alors que la mairie et la préfecture des Alpes-Maritimes ont pris un arrêté pour interdire à l'Arctic Sunrise d'entrer dans le port de Nice, Greenpeace a affirmé que son navire se "dirige" vers la cité des Anges, ce dimanche 8 mai.

"Non à l'exploitation minière en eaux profondes"

L'association compte profiter de l'ouverture de la Conférence des Nations unies sur l'océan pour "transmettre le message de trois millions de personnes aux gouvernements: non à l'exploitation minière en eaux profondes".

"Trois millions de personnes, de 94 pays, demandent un moratoire sur cette industrie dangereuse, mais celui-ci est totalement absent du projet de déclaration politique de la conférence", déplore l'ONG.

L'Arctic Sunrise, un navire de la flotte internationale de Greenpeace, devait rester amarré trois jours à Nice dès ce mercredi 4 juin. Mais un arrêté, pris par la mairie et la préfecture la veille, interdit au bateau d'entrer dans le port niçois.

Des rochers contre le chalutage de fond

Cette décision faisait suite à une action menée le 21 mai dernier par l'ONG: Greenpeace avait largué une quinzaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond.

La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait affirmé "réprouver" cette action.

L'ONG avait répliqué en affirmant qu'il s'agissait justement d'empêcher une activité qui perdurait, assurant avoir croisé plusieurs chalutiers en activité lors de son opération.

François Pitrel avec Mathias Fleury