Fillette percutée par une moto à Vallauris: la mère de Noé, tué par un chauffard en 2022, fait part de sa "colère"

Adolescent de 16 ans, Noé a perdu la vie après avoir été percuté par un chauffard à Antibes en 2022. Alors que le procès s'est tenu en juillet, la mère de la victime témoigne de sa "colère".

Quelques jours après qu'une fillette de 7 ans a été percutée par une moto lors d'un rodéo urbain à Vallauris, la mère de Noé prend la parole. En juin 2022, son fils de 16 ans est mort à Antibes, fauché par un chauffard alcoolisé, drogué et "roulant à une vitesse excessive" au moment des faits. Ce dernier a été condamné à cinq ans de prison, en juillet dernier.

Marceline Guez, la mère de la victime a déploré sur BFMTV cette peine, qu'elle ne juge pas assez lourde. "C'est rien par rapport à la vie d'un enfant de 16 ans, il avait toute la vie devant lui. Maintenant, nous on reste avec notre tristesse. On essaye de remonter la pente. C'est très dur", poursuit la mère.

"On n'a pas à faire du rodéo sur la route"

Sur la Côte d'Azur, plusieurs accidents liés à des délits routiers se sont produits ces derniers mois. Une situation qui exaspère la mère de la victime qui dit être "très en colère". "On en a eu plein: le pompier, le gendarme, Noé, maintenant la petite fille, c'est vraiment terrible", explique Marceline Guez, faisant référence à Kamilya, toujours entre la vie et la mort après avoir été percutée le 29 août.

Pour la mère de Noé, "les gens ne font vraiment plus attention quand ils conduisent, ils conduisent n'importe comment, ils ne respectent plus rien même pas les limitations de vitesse. Pourquoi cette personne faisait du rodéo? On n'a pas à faire du rodéo sur la route. C'est toute une éducation à mettre en place et aussi peut-être avoir des lois plus sévères."

Antoine Regley, avocat spécialisé en droit routier au barreau de Lille, a aussi estimé sur notre antenne qu'il y a "de plus en plus d'affaires pour des rodéos". Selon lui, "la justice se montre plus sévère pour des rodéos que pour des conduites sous l'emprise d'un état alcoolique ou de stupéfiants".

Le père de Kamilya s'est exprimé vendredi sur les réseaux sociaux: "La vie n'est pas juste. Rien d'autre à dire".

Anne Bouaziz et Arthus Vaillant