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Emmanuel Macron dévoile 15 nouvelles brigades de gendarmerie en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Emmanuel Macron à Malte le 29 septembre 2023

Emmanuel Macron à Malte le 29 septembre 2023 - Ludovic MARIN / AFP

Le président de la République a donné ce lundi le détail de l'implantation de 238 nouvelles brigades de gendarmerie d'ici à 2027. Quinze se trouvent en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Emmanuel Macron a annoncé ce lundi où se trouveront les nouvelles brigades de gendarmerie promises lors de la campagne 2022. En tout, 238 brigades vont voir le jour dans l'Hexagone -un chiffre plus élevé que prévu. Les premières seront installées dès novembre et leur création doit s'étaler jusqu'en 2027.

"Il y aura entre une et trois ou quatre brigades par département", en métropole et dans les outre-mer, a expliqué l'Elysée. Il s'agit de répondre à "l'attente très forte d'une proximité de la police et la gendarmerie" et de "renforcer le maillage territorial" de l'Etat.

En tout, 15 brigades vont voir le jour en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Des fixes et des mobiles

Dans le détail, dans les Alpes-de-Haute-Provence, une brigade fixe va voir le jour à Villeneuve et une mobile à Sisteron. Dans les Hautes-Alpes, une mobile va s'installer à Serres et une à Embrun.

Les Alpes-Maritimes ont quant à elles gagné des brigades fixes à La Gaute et Tourrette-Levens et une mobile à Cagnes-sur-Mer. Dans les Bouches-du-Rhône, deux fixes vont s'installer respectivement à Pelissanne et Le Holonet alors qu'une mobile sera en place à Saint-Andiol.

Le Var va gagner deux brigades fixes, à Cuers et Cotignac alors que le Vaucluse en aura deux mobiles à La Tour-d'Aigues et Caromb et une fixe à Courthézon.

2144 postes de gendarmes

Au total, ces créations représentent 2144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8500 créations d'effectifs de forces de l'ordre annoncés par le gouvernement d'ici la fin du quinquennat.

Pour sélectionner les sites concernés par les nouvelles brigades, des critères "économiques, démographiques et opérationnels" (délinquance, cambriolage, violences intrafamiliales...) ont été pris en compte, a expliqué l'Elysée. Les choix se sont faits après plusieurs mois de concertation avec les préfets.

Marine Langlois