Cirque Zavatta à Nice: les circassiens affirment que le terrain où ils sont installés n'appartient pas à la métropole

Depuis le début de la semaine, la ville accuse le cirque Zavatta de s'être installé "illégalement" sur un terrain appartenant à la Métropole Nice Côte d'Azur.

Nouveau rebondissement dans le bras de fer entre le cirque Zavatta, la ville de Nice et la métropole Nice Côte d'Azur. Sommés de quitter les lieux, les circassiens affirment ce mardi avoir fait venir un expert assurant que le terrain n'appartient pas à la mairie, a appris BFM Nice Côte d'Azur.

Contactée, la mairie de Nice confirme ce mardi après-midi de son côté que le terrain est la propriété de l'EPF PACA (Établissement Public Foncier) et non de la Métropole. Toutefois, cette dernière en a la gestion et se dit donc être compétente pour sommer le cirque de quitter le terrain. Un référé a été déposé en ce sens.

Une plainte déposée

Les représentants du cirque Zavatta ont par ailleurs annoncé ce mercredi matin déposé plainte contre Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice et vice-président de la métropole.

"On dépose une plainte ce mercredi contre lui car il nous insulte et il nous accuse de maltraiter et de mutiler les animaux. Notre avocat est en train de rédiger la plainte, et je vais faire venir un vétérinaire de la faune sauvage ce mercredi matin", déclarent-ils, à BFM Nice Côte d'Azur.

Ce cirque s'est installé en début de semaine sur un terrain à Nice, mais la ville de Nice refuse sa venue à cause de la présence d'animaux. Malgré la perspective de poursuites judiciaires, le cirque a continué son installation sur le terrain occupé.

Les responsables du cirque ont toujours réfuté les accusations de maltraitance animale, assurant avoir reçu des inspections vétérinaires où "tout s'est bien passé". Ces derniers attendent par ailleurs la venue de vétérinaires indépendants mandatés par leurs soins pour prouver que leurs animaux ne sont pas maltraités.

Les circassiens demandent l'intervention du préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, afin de trouver une solution qui conviendrait à toutes les parties impliquées.

Manon Hamiot et Solenne Bertrand