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Christophe Trojani, le maire de Villefranche-sur-Mer, candidat à la présidence de la métropole de Nice

Christophe Trojani est le maire de Villefranche-sur-Mer.

Christophe Trojani est le maire de Villefranche-sur-Mer. - BFM Nice Côte d'Azur

Christophe Trojani, le maire de Villefranche-sur-Mer, a déclaré ce mercredi 17 juillet qu'il sera candidat à la présidence de la métropole de Nice face au sortant, Christian Estrosi.

Le président sortant, Christian Estrosi, ne sera pas le seul candidat pour prendre la tête de la métropole Nice Côte d'Azur. Ce mercredi 17 juillet, Christophe Trojani, le maire de Villefranche-sur-Mer, se déclare candidat dans un entretien à nos confrères de Nice-Matin.

"J’ai beaucoup réfléchi depuis une semaine. En toute conscience, je me suis dit que je ne pouvais pas ne rien faire... Et surtout, ne rien dire", justifie-t-il auprès du quotidien local.

Le maire de Villefranche-sur-Mer repose sa candidature à la présidence de la métropole sur trois axes comme le "sens de l'engagement", la "gestion des finances publiques" et le "respect de l'autonomie des communes".

Christophe Trojani critique le fonctionnement voulu de la métropole par Christian Estrosi. "Aujourd’hui, on nous dit que ça ne marche plus comme avant, qu’il faut faire partie d’un groupe politique, le Rassemblement républicain", rappelle-t-il à Nice-Matin.

"On ne (me) téléguide pas"

L'élu local explique que la métropole est "une assemblée de maires qui défendent à la fois leur commune mais aussi l’ensemble du territoire". Christophe Trojani souligne qu'il "ne vote pas le budget qu'(il n'a) pas vu" en référence aux engagements qu'implique l'adhésion au "Rassemblement républicain".

"Je le répète depuis dix ans: on n’achète pas un Trojani. On ne le téléguide pas non plus", affirme le maire de Villefranche-sur-Mer dans les colonnes de Nice-Matin.

Autrefois élu des Républicains, il explique que désormais il "n’appartient plus à aucun parti". "Le dernier épisode national m’a vacciné", poursuit l'élu local.

Christian Estrosi avait expliqué, le 10 juillet dernier, démissionner de la présidence pour "clarifier les positions de chacun". "Je ne peux présider un exécutif incluant des élus d'extrême droite ou gauche, ou leurs soutiens. La confusion qui règne dégrade l'image et l'action de notre métropole", avait-il affirmé devant les conseillers métropolitains.

Amaury Tremblay