“C’était pas très intelligent": le quinquagénaire soupçonné des tags antisémites de Cagnes-sur-Mer dit regretter ses actes

Le procès des tags antisémites à Cagnes-sur-Mer a finalement été reporté au 14 mars. Le prévenu de 54 ans devait comparaître le 28 février pour avoir tagué une dizaine d’inscriptions à caractère antisémites dans la nuit du 3 au 4 janvier.
L’homme aurait décidé d’agir après avoir visionné des vidéos de bombardements sur la population civile de la bande de Gaza. Au micro de BFM Nice Côte d’Azur, il a exprimé ses regrets.
“Il y a eu deux séries de graffitis au commencement. J’avais fait un premier graffiti où j’avais écrit ‘Les élus du peuple servent le peuple élu’”, raconte-t-il, évoquant les écrits retrouvés sur le pont du Val Fleuri.
“C’était pas très intelligent, poursuit-il, mais c’était un jeu de mots. Sous l’effet de la colère et de la révolte, j’avais envie de l’écrire”.
Un tag visant le maire de Cagnes-sur-Mer
Le quinquagénaire avait également écrit d’autres tags, tels que “les juifs détiennent la dette française”, “Israël doit tout à Adolf” ou un autre visant directement le maire de la ville. L’édile avait porté plainte.
“Je m’en suis pris à Monsieur Louis Nègre. Je ne sais même pas à quoi il ressemble. C’est le maire de ma ville, je ne sais pas à quoi il ressemble physiquement", ajoute le prévenu.
"C’était juste une réaction de quelqu’un qui avait bu de l’alcool et qui se sentait indigné devant les images insupportables qu’il avait vues”, conclut-il.
Eric Florent est poursuivi pour des chefs de dégradation ou détérioration de bien destiné à l’utilité ou la décoration publique, provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la Nation, la race ou la religion et outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique.