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Alpes-Maritimes: à l'approche de l'Aïd el-Kébir, le préfet interdit la détention et la cession d'ovins

Des ovins dans un champ (image d'illustration).

Des ovins dans un champ (image d'illustration). - BFM Toulon Var

Une décision prise par la préfecture des Alpes-Maritimes "pour la protection sanitaire des citoyens musulmans". La fête de l'Aïd el-Kébir débutera le 16 ou 17 juin prochain et se déroulera pendant trois jours.

D'ici moins de trois semaines, la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir battra son plein. À cette occasion, "de nombreux ovins sont acheminés dans le département des Alpes-Maritimes pour y être abattus ou livrés aux particuliers en vue de la consommation", indique la préfecture des Alpes-Maritimes dans un communiqué publié ce mercredi 29 mai.

Pour "la protection sanitaire des citoyens musulmans", le préfet du département a décidé de mettre en place plusieurs mesures d’interdiction. Tout d'abord, "l’abattage rituel est interdit en dehors des abattoirs agréés".

De plus, Hugues Moutouh interdit "la détention d’ovins et la cession à titre gratuit ou onéreux d’ovins ou de caprins vivant à toute personne ne pouvant justifier d’une déclaration à l’établissement de l’élevage rural régional", jusqu'au 23 juin.

"La cession est uniquement autorisée si elle est assortie d’une prestation de transport assurée par un transporteur autorisé vers un abattoir agréé ou tout site de détention déclarée", précise la préfecture.

Le transport d'ovins vivants interdit

Jusqu’au 23 juin toujours, le transport d'ovins vivants est interdit dans le département, "à l’exception des cas suivants: le transport à destination des abattoirs agréés et des abattoirs autorisés temporairement pour la fête de l'Aïd el-Kébir, le transport à destination des cabinets ou cliniques vétérinaires et le transport entre deux exploitations pour lesquelles les détenteurs des animaux ont, chacun en ce qui le concerne, préalablement déclaré leur activité d'élevage".

Le préfet rappelle que ces interdictions sont motivées par un aspect de sécurité sanitaire, "de nombreux animaux sont abattus dans des conditions clandestines en contradiction avec les règles d’hygiène et de protection animale selon la loi" et prévenir "la diffusion de maladies contagieuses".

Alicia Foricher