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Hockey: le centre de formation des Rapaces de Gap vidé de ses pépites, son président agacé

Les joueurs des Rapaces de Gap (Hautes-Alpes) lors d'un entraînement en septembre 2024. (Photo d'illustration)

Les joueurs des Rapaces de Gap (Hautes-Alpes) lors d'un entraînement en septembre 2024. (Photo d'illustration) - BFM DICI

Après les départs de Léo Faure et d’Antonin Fine, le club voit ses jeunes joueurs partir. Si le président gapençais Jérôme Escallier critique cette situation, chez les Diables Rouges, on désigne le temps de jeu famélique des jeunes sous le maillot gapençais comme motif de départ de ces derniers.

Le centre de formation des Rapaces de Gap attire. En cette période d’intersaisons, les Rapaces de Gap ont déjà vu partir le défenseur français de 21 ans Léo Faure, ainsi que l’attaquant tricolore de 18 ans Antonin Fine. Les deux ont signé chez le rival briançonnais.

Le président agacé

Cette situation déplaît fortement au président des Rapaces de Gap, Jérôme Escallier.

"Ce modèle est fragilisé par certaines pratiques venant de clubs, parfois voisins, qui proposent à nos jeunes joueurs des rôles précaires, ou les éloignent dans des projets de Division 1 à l’autre bout de la France", explique-t-il à BFM DICI.

"Ces pratiques nuisent aux efforts des clubs formateurs comme le nôtre, mais surtout à la progression équilibrée et encadrée des jeunes joueurs", a vivement critiqué le président gapençais dans un post sur les réseaux sociaux du club.

Un manque de temps de jeu des jeunes joueurs

Il y a quelques mois, au micro de BFM DICI, l'entraîneur Luciano Basile, à l’époque seulement manager sportif de club, avait été catégorique sur l’importance de la formation pour les Rapaces de Gap.

"Si tu ne développes pas tes joueurs, tu n’existes pas, tu n’existeras plus", avait-il affirmé.

Cependant, les jeunes Rapaces souhaitent avoir le plus de temps de jeu possible, ce qui est rarement le cas dans la capitale douce.

"Les Rapaces investissent de l’argent sur un centre de formation, mais ils n’arrivent pas à proposer assez de temps à ces jeunes dans l’effectif professionnel", analyse Thierry Rey, le président du hockey mineur des Diables Rouges de Briançon, contacté par téléphone par BFM DICI.

Guillaume Cangiano