Grand Puy: avec la fermeture de la station, le magasin Loup Sport s’apprête à baisser le rideau

La station du Grand Puy va définitivement fermer après le référendum organisé par la municipalité de Seyne-les-Alpes, au début du mois d’octobre. Un coup dur pour les commerçants dont certains s’apprêtent à baisser le rideau, comme le magasin Loup Sport.

Une page s’apprête à se tourner pour Michel Rougon, le gérant du magasin de location de skis Loup Sport à Seyne-les-Alpes. Dans quelques semaines, il fermera définitivement les portes de son magasin, un établissement qu’il a repris avec sa femme il y a maintenant 37 ans.

Alors forcément aujourd’hui, la nouvelle est encore dure à accepter. "Les remontées mécaniques ne tourneront pas et donc nos skis ne sortiront plus. On n'y est plus. On n'a plus besoin d’être là à louer des skis. On vend le matériel, on vend même les machines pour entretenir les skis", confie-t-il au micro de BFM DICI, non sans émotion.

Des réductions jusqu'au 31 décembre

Le travail, pour lui, de toute une vie. Désormais, c’est pour déstocker ses produits qu’il accueille ses clients et habitués. Plus de 600 paires de skis et chaussures sont proposées à -50%.

"Les habitants en profitent pour venir équiper, par exemple, les petits puisque ce n’est pas cher en se disant que s’il y en a d’autres derrière, ils en profiteront aussi. D’autres profitent simplement de l’occasion", explique Michel Rougon, le propriétaire du magasin.

Avant d'ajouter: "On avait fait des pré-commandes en cours de saison passée qu’on avait mis en attente. On les a toutes annulées."

Des réductions disponibles jusqu’au 31 décembre, jour de fermeture définitive de cette enseigne en raison de l’arrêt de l’exploitation des remontées mécaniques du Grand Puy.

"Aucune idée n'a été retenue"

La station va définitivement fermer après le référendum organisé par la municipalité de Seyne-les-Alpes au début du mois d’octobre. Les habitants l’ont décidé à 71%, un coup dur pour les commerçants comme Michel qui voient leur avenir remis en question.

"On ferme en se disant que cette fois-ci, c’est fini. On a tenté d’inverser la situation. On a eu des réunions avant le référendum mais rien à faire. On était vraiment prêt, avec les autres commerçants, à ouvrir que les week-ends et les vacances scolaires", assure Miche.

"Aucune idée n’a été retenue. Ils ont juste voulu vendre les remontées mécaniques points. (...) Les hivers, on ne sera plus là, à attendre s’il neige ou pas puisque c’était la question ", ajoute-t-il.

De son côté, le restaurant Le Chalet a décidé de maintenir son activité avec une réouverture prévue le week-end du 14 décembre prochain.

Barbara Tornambé