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Briançon: le squat des "Jeunes Pousses" évacué par les forces de l'ordre

L'ancienne maison médicale des Jeunes Pousses, située à deux pas du commissariat de Briançon, est squattée par des militants d'extrême-gauche.

L'ancienne maison médicale des Jeunes Pousses, située à deux pas du commissariat de Briançon, est squattée par des militants d'extrême-gauche. - Témoin BFM DICI

Le bâtiment était occupé depuis le mois d'août par des migrants et des militants d'ultra-gauche. Le maire de Briançon avait pris un arrêté en début de semaine, donnant aux occupants un délais de 36 heures pour quitter les lieux.

La fin de plusieurs mois d'occupation. Le squat des "Jeunes Pousses" de Briançon est en cours d'évacuation ce mercredi 13 décembre, a appris BFM DICI. Policiers et gendarmes sont mobilisés ce matin pour procéder à l'évacuation des lieux.

Les forces de l'ordre évacuent le squat des "Jeunes Pousses" à Briançon le 13 décembre 2023.
Les forces de l'ordre évacuent le squat des "Jeunes Pousses" à Briançon le 13 décembre 2023. © BFM DICI

Plus d'une vingtaine de militants, dont certains membres de l'association "Tous Migrants", se sont réunis dans le calme devant les portes fermées des "Jeunes Pousses" pour soutenir les personnes présentes à l'intérieur du squat. À 6h35, une cinquantaine de forces de l'ordre ont pénétré à l'intérieur des "Jeunes Pousses". 

Lundi, le maire de Briançon Arnaud Murgia avait pris un arrêté municipal à l'encontre du bâtiment squatté pour "prévenir un péril grave et imminent". Les occupants disposaient alors de 36 heures pour quitter les lieux.

Des "atteintes" à l'ordre public

L'ancienne maison médicale, qui avait été fermée en janvier 2021, était occupée depuis le mois d'août par des militants d'ultra-gauche, ainsi que des migrants n'ayant pas pu trouver refuge au lieu d'accueil des Terrasses solidaires.

Le propriétaire des lieux, le pneumologue Fadel Faraj, avait notamment déposé plainte après cette occupation illégale.

Le tribunal judiciaire de Gap avait déjà donné en octobre dernier un délais de deux mois pour l'expulsion du bâtiment, soit la date butoir du 10 décembre. Si un délai aurait en principe pu être accordé du fait de la trêve hivernale, ce dernier peut être révoqué en cas de trouble à la tranquillité publique.

Une occasion qu'a saisie le maire de Briançon pour procéder à l'évacuation des lieux, avançant des "atteintes récurrentes à la salubrité, la sécurité et l'ordre public à l'intérieur du bâtiment, de ses dépendances et ses abords, y compris sur le domaine public."

Valentin Doyen et Jérémie Cazaux avec Laurène Rocheteau