Alpes-de-Haute-Provence: plusieurs établissements évacués après des alertes à la bombe

Une école élémentaire à Labouheyre, dans les Landes, en octobre 2021 (photo d'illustration) - Philippe Lopez-AFP
Nouvelles alertes à la bombe dans des établissement scolaires des Alpes-de-Haute-Provence. L’école primaire de Saint-André-les-Alpes a été évacuée ce lundi 13 novembre matin a appris BFM DICI.
Les élèves sont pris en charge au niveau du collège. Des riverains sont confinés le temps que la levée de doute soit effectuée.
Des plaintes vont être déposées
Deux autres collèges de Manosque, Giono et Mont d'Or, sont également concernés par des alertes à la bombe, des levées de doute sont en cours. Les alertes ont été données entre 7h30 et 8h, les établissements ont reçu un mail.
"Un périmètre de sécurité a été mis en place par la police nationale et par la gendarmerie nationale autour de chaque établissement afin de prévenir tout risque éventuel", indique la préfecture dans un communiqué.
Avant d'ajouter: "les services de sécurité procèdent à des opérations de recherche d’éventuels explosifs pour permettre aux élèves de rejoindre, en cours de matinée, leurs établissements."
La préfecture des Alpes-de-Haute-Provence précise qu'une "plainte sera déposée par chaque établissement scolaire".
"Ça a l'air d'être moins pris au sérieux"
Au collège Jean Giono quelques parents d'élèves étaient très en colère ce lundi 13 novembre matin. Sophie, mère d'une élève de 6ème, est venue affolée demander des comptes à la vie scolaire concernant la gestion de cet événement.
"C'est ma fille qui m'a appelé en catimini pour me dire qu'il y avait une alerte à la bombe, le collège a dit aux élèves de ne pas nous prévenir mais ce n'est pas normal. En tant que parents c'est à nous de décider si on laisse nos enfants au collège ou pas dans cette situation", déclare-t-elle à BFM DICI.
La semaine dernière le collège Jean Giono recevait également une alerte à la bombe mais les parents avaient été alertés. "Comme c'est récurent, ça a l'air d'être moins pris au sérieux, apparemment ça s'est réglé rapidement. Ce coup-ci, on n'appelle pas les parents, peu d'effectifs de police... Il ne faudrait pas qu'on prenne les choses moins au sérieux et qu'un jour, il arrive une catastrophe."
Une autre mère du collège Jean Giono était elle aussi très énervée: "on m'a dit d'aller voir sur Pronote mais je ne passe pas ma journée sur le site! On devrait être appelés directement."