Dans les coulisses de la préparation des Alpine de la gendarmerie

C'est le grand retour d'Alpine dans les effectifs de la gendarmerie française. Alors que les deux premiers exemplaires ont été présentés en décembre dernier par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, les 24 autres sont en cours de préparation à Sallaumines, dans le Pas-de-Calais, chez l'entreprise française Durisotti.

Un processus qu'a pu suivre le journaliste de BFMTV Cédric Faiche. Les sportives arrivent directement de l'usine Alpine de Dieppe, en Seine-Maritime. Chez Durisotti, elles vont recevoir des équipements spécifiques (gyrophares, feux de pénétration, panneau à message variable...) et bien sûr la sérigraphie aux couleurs de la gendarmerie.

Le passage de 30 mètres de câbles pour alimenter les différents équipements supplémentaires nécessite à lui seul 18 heures de travail. Il faut ensuite fixer tous les supports de radio et de boitiers de commande ou encore percer le toit pour pouvoir y installer le gyrophare ou les antennes de transmission.
Pas de préparation au niveau du moteur en revanche:
"Il n'y a aucune intervention mécanique de Durisotti sur le véhicule, il est srictement conforme à la série: 252 chevaux et freins d'origine", explique Philippe Roux, directeur commercial de Durisotti.

Cette commande marque le grand retour d’Alpine dans les effectifs de la la gendarmerie: la première fois, c’était à la fin des années 60.
C’est un symbole important, surtout en pleine campagne présidentielle et alors que plusieurs candidats présentent la France des années 60, celle du général de Gaulle, comme un âge d’or regretté, avec comme autre grand symbole industriel, le Concorde.

C’est aussi un signe de soutien aux forces de l’ordre en leur donnant des moyens performants. De quoi également acter la renaissance d’Alpine, dernière marque de voiture de sport françaises, née dans les années 50, tombée en sommeil dans les années 90 et revenue à la vie en 2015, après plusieurs tentatives.