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Haut-Rhin: aucun jour de gel enregistré en février au niveau de l'aéroport Bâle-Mulhouse, une première

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L'hiver météorologique, différent de l'hiver astronomique, a pris fin ce vendredi. Au cours de la saison écoulée, aucun jour de gel n'a été enregistré à la station météorologique de l'aéroport Bâle-Mulhouse. Une situation très inhabituelle.

Un hiver où le froid se fait rare. La station Météo-France installée à l'aéroport de Bâle-Mulhouse n'a pas enregistré une seule journée de gel au cours du mois de février, une première depuis l'ouverture de la station en 1946.

La fin du mois de février marque aussi la fin d'un hiver météorologique (du 1er décembre au 29 février) caractérisé par un record de chaleur mensuel dans la région. Au cours du mois écoulé, l'indice météorologique alsacien a été supérieur de 5,6°C à la moyenne, ce qui n'était jamais été arrivé auparavant.

Climat basque à Colmar

Exemple de cette extrême douceur: la ville de Colmar n'a connu aucune après-midi à moins de 10°C en février, elles ont toutes fluctué entre 10,2°C (5 février) et 10°C (16 février). Une situation qui ne s'était jamais produite jusqu'à présent dans la préfecture du Haut-Rhin.

"Les seules autres villes à réaliser cette performance (aucune maximale sous les 10°C) sont les villes du Pays basque (comme Biarritz) ou les villes de climat méditerranéen", précise Météo-France.

Selon Météo-France, l'hiver 2023-2024 est le troisième plus chaud jamais mesuré dans le pays. Cette "hausse des températures, conséquence du changement climatique, entraîne un raccourcissement de la saison hivernale: nos hivers sont moins froids qu'auparavant, les gelées durables et la neige en plaine deviennent de plus en plus rares", précise l'agence.

Météo-France a par ailleurs produit des scénarios prévisionnels de températures et précipitations pour les mois à venir: il est très probable que le printemps météorologique soit plus chaud que la moyenne en France. Selon ses projections, il y a 50% de chances que ce soit le cas, contre 40% de chances que les températures dans l'Hexagone soient conformes aux normales de saison et 10% qu'elles soient inférieures.

Glenn Gillet