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Var: l'hippopotame Jumbo va rester au sein du cirque Muller

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Le parquet de Draguignan avait ouvert une enquête sur les conditions de vie de l'animal. Le vétérinaire mandaté n'a pas retenu la saisie d'urgence de l'hippopotame mais l'enquête est toujours en cours.

Jumbo peut rester au sein du cirque Muller. Les conditions de vie de l'hippopotame, installé sur un terrain de Trans-en-Provence dans le Var, avaient été pointées du doigt par l'association One Voice après la diffusion d'une vidéo montrant l'animal se taper la tête contre le rebord de son bassin. Un comportement qui témoigne de sa maltraitance, selon One Voice.

En réaction, le parquet de Draguignan avait ouvert une enquête et diligenté une opération de contrôle en présence d'un expert vétérinaire. Ce dernier n'a pas retenu la saisie d'urgence de l'animal.

Pas de saisie d'urgence

"Aucune mesure en urgence n'a, semble-t-il, été jugée nécessaires aux yeux de l'expert dépêché sur place par l'administration", est-il écrit dans un communiqué du procureur de la République, Patrice Camberou.

Une bonne nouvelle pour Alexandre Muller, président du cirque: "Ils ont vu lors du contrôle, qui a duré une heure, que l'animal n'était pas maltraité, ni malheureux", explique-t-il à BFM Var. Il ajoute qu'il n'a pas de problème de dents car sur la vidéo relayée par One Voice, Jumbo se tapait la mâchoire contre le bord du conteneur.

Alexandre Muller dénonce un acharnement de l'association. Cette dernière a déjà épinglé plusieurs fois le cirque Muller au cours des dernières années pour le traitement de ses animaux.

"On a reçu des menaces de mort, des remorques avec des bâches coupées avec écrit 'assassins' dessus", ajoute Alexandre Muller.

Le cirque veut s'installer à Six-Fours-les-Plages

Le directeur du cirque Muller souhaite quitter Trans-en-Provence et installer le cirque du côté de Six-Fours-les-Plages. Mais le maire, Jean-Sébastien Vialatte s'y oppose en faveur du bien-être animal.

"Il prend ses désirs pour des réalités car tous les cirques qui ont des animaux sont refusés. Pendant trop longtemps, on a considéré les animaux comme des choses et cela a changé", précise l'édile qui estime très bien de ne pas être "complice" de la maltraitance animale.

L'enquête qui doit rendre le rapport final sur les conditions de vie de l'hippopotame est toujours en cours.

Jimmy Comte et Juliette Vignaud