Var: deux personnes mis en examen après la découverte d'un corps dans un local poubelles à Ollioules

Un corps, en état de décomposition avancé, avait été retrouvé sous des sacs-poubelle par un agent municipal d'Ollioules mardi 3 octobre.

Deux hommes ont été mis en examen pour "atteinte à l'intégrité d'un cadavre" ce mercredi 11 octobre, après la découverte du corps d'un homme dans un local à poubelles d'Ollioules une semaine auparavant, a appris BFM Toulon Var auprès du procureur de Toulon.

"Pas de traces d'intervention d'un tiers"

Ils ont été interpellés le lundi 3 octobre, avait révélé France Bleu plus tôt dans la journée -une information confirmée par le procureur-, puis déférés ce mercredi midi.

"L'autopsie n'a pas mis en évidence de traces d'intervention d'un tiers dans le décès de cette personne", indique le procureur, précisant que "ces résultats doivent être confrontés avec les données toxicologiques et anatomopathologique actuellement en cours d'analyse".

La cause de la mort n'est toujours pas connue à ce stade. L'enquête de la police judiciaire de Toulon a néanmoins permis d'identifier l'appartement de la personne morte ainsi le fait que le corps "a été sorti de l'appartement par deux membres de la famille".

Retrouvé en état de décomposition avancée

Lors de leur garde à vue, les deux suspects ont reconnu "avoir eu connaissance du décès de leur proche il y a plusieurs semaines et n'avoir pas été en mesure d'envisager d'autre solution". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

"Leurs déclarations sont susceptibles d'être expliquées par des difficultés sociales particulièrement importantes chez ces deux personnes âgées de 77 ans et de 66 ans", ajoute le procureur de Toulon. 

Le corps de l'homme a été retrouvé dans un état de décomposition avancée, sous des sacs-poubelle, dans un local d'un immeuble de la rue Gambetta, en plein centre-ville d'Ollioules. Il était en partie emballé dans un sac-poubelle et se trouvait sur les lieux depuis plusieurs jours.

Une seconde information judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes de la mort.

Juliette Vignaud et Marine Langlois