Un phénomène "vraiment violent": le maire du Lavandou décrit "une scène de guerre" après le violent orage

"Une catastrophe choquante d'une grande ampleur". Telle est la description faite par Gil Bernardi, maire du Lavandou ce mardi 20 mai en début d'après-midi quelques heures après le violent orage qui s'est abattu sur le secteur de Cavalière.
"Les routes, les ponts, les dalles, il n'y a plus d'électricité, d'eau, de station d'épuration. Le choc est important parce que le phénomene est vraiment violent et incrompréhensible. À l'heure où nous parlons, on a toute une partie de la commune qui n'est pas accessible. Il y a une démolition très importante", a-t-il poursuivi. "Cette démolition est colossale, on ne voit pas tout de suite mais c'est une scène de guerre".
Une vague d'eau très importante
Gil Bernardi estime que "les pouvoirs publics ont fait leur boulot" après avoir donné l'alerte la veille pour un phénomène d'amplitude orange. "Il était prévu à minuit, ça a été décalé à 6 heures. À 6 heures, on nous annonçait 50 mm, une grosse pluie, et effectivement, à 8 heures en ville, ça coulait mais ça n'avait rien à voir avec ce qui s'est passé à Cavalière"
Les services de la préfecture, les sapeurs-pompiers, les services techniques se déploient pour rétablir les communication routières, a indiqué le maire. "Ils doivent apporter un soutien logistique en eau notamment, soutenir toutes les familles à la mairie annexe et rétablir les réseaux", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le relogement des sinistrés, le maire a indiqué que "personne n'est laissé dehors", grâce à la solidarité des voisins notamment. Les secours vont poursuivre le porte-à-porte pour sonder les besoins des habitants.
Les particuliers peuvent venir chercher de l'eau à la mairie annexe. Un camion doit aussi intervenir dans le courant de l'après-midi pour apporter l'eau auprès des habitants qui ne peuvent pas se déplacer. "300 foyers environ n'ont ni eau, ni électricité", a poursuivi Gil Bernardi.
Ces violentes intempéries qui touchent le Var ont notamment fait des dégâts sur sa commune, où une personne est morte et une autre est recherchée.