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Une semaine après le rachat par Elon Musk, Twitter va débuter les licenciements ce vendredi

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PHOTO D'ILLUSTRATION - Olivier DOULIERY

Plusieurs centaines de salariés pourraient être concernés par ce plan de départs souhaité par le nouveau propriétaire du réseau social, Elon Musk.

"Nous allons lancer le processus difficile de réduction de nos effectifs mondiaux vendredi", a indiqué Twitter à ses employés jeudi dans un e-mail, confirmant les rumeurs qui circulaient depuis qu'Elon Musk a racheté le réseau social il y a une semaine.

Le message indique que tous les salariés recevront des informations d'ici vendredi matin, à l'heure de l'ouverture de bureaux en Californie, mais ne précise pas combien de personnes seront affectées. Selon le Washington Post, 50% des quelque 7500 employés devront partir.

"Malheureusement nécessaire"

"Nous reconnaissons qu'un certain nombre d'individus qui ont réalisé des contributions notables à Twitter vont être affectés, mais cette action est malheureusement nécessaire pour assurer le succès de l'entreprise à l'avenir", déclare la société aux salariés.

Le patron de Tesla et SpaceX a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et en a pris le contrôle jeudi dernier, après six mois d'une acquisition très mouvementée.

Il a immédiatement dissous le conseil d'administration, congédié le directeur général et d'autres hauts responsables, et lancé des projets d'envergure avec des objectifs à remplir rapidement. Plusieurs ingénieurs ont rapporté avoir dû dormir sur place certains soirs.

Elon Musk, qui s'est d'abord rebaptisé "Chief Twit" ("twit" voulant dire "crétin" en anglais), puis "standardiste de la hotline de Twitter", a fait venir dès vendredi des développeurs de Tesla pour passer en revue le travail d'employés de Twitter.

De nombreux ingénieurs ont dû imprimer les dernières lignes de code qu'ils avaient produites, selon un employé qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat. Des listes comparant les informaticiens entre eux, essentiellement sur la base du volume de production, ont par ailleurs été établies, selon un autre salarié.

A.G avec AFP